Grenoble : un "petit Marseille" pour le trafic de drogue, "c'est la triste réalité" selon le procureur Eric Vaillant
vidéo de F 3 Rhone-Alpes
Grenoble : un "petit Marseille" pour le trafic de drogue, "c'est la triste réalité" selon le procureur Eric Vaillant
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Un pamphlet énervé à "la la-fontaine". Ça m'a défoulé, c'est déjà ça.
par Pierre E. médecin
Les loups et les moutons…
Facebook est un outil remarquable pour découvrir la personnalité de nos concitoyens; c’est particulièrement vrai depuis trois ans. Les diffusions de fausses nouvelles recueillies sur RT, Sputnik ou ailleurs, ont été quotidiennes, depuis les dernières élections. J’ai été étonné de découvrir qu’elles pouvaient être relayées par de nombreuses personnes que je croyais connaître un peu, ou que j’avais côtoyées dans le passé : Une ancienne collègue qui connaissait, « de source sure », l’homosexualité d’un candidat à la présidentielle ; un jeune entrepreneur retraité, réfugié fiscal au Portugal, qui donnait des leçons quotidiennes de géopolitique et d’économie. Il savait bien, lui, que le pays allait s’effondrer si on ne supprimait pas des dizaines de milliers de fonctionnaires inutiles, etc...
Il ne s’agit pas de faire la liste de tous les participants à ces discussions… Tous avaient des avis, tous avaient des certitudes et tous pensaient que leur opinion intéressait les autres internautes, et le Web dans son ensemble; bref, le monde entier. Tout ça dans une ambiance d’agressivité et de vulgarité étonnante, bien plus hargneuse qu’à l’époque où ces échanges se passaient en tête à tête au « café du commerce ». L’anonymat et la dématérialisation ont eu raison de la relative convivialité et du respect relatif de l’époque de Don Camilo et de Pépone. Il est vrai qu’au « café du commerce », ça pouvait finir avec des bourre-pifs…
La pandémie actuelle donne lieu au même phénomène, avec les mêmes participants et bien d’autres que je ne connais heureusement pas. Le retraité du Portugal est d’accord avec Estrosi sur la chloroquine et lance une pétition pour soutenir Didier Raoult. Il a lu tous les documents… Un enseignant est du même avis que Michel Onfray, à savoir qu’un biologiste qui a lu Nietzsche est forcément un bon médecin. Une ancienne bibliothécaire sait très bien que toute la politique du gouvernement, depuis 3 mois, est influencée par le lobby pharmaceutique. Un médecin généraliste promet qu’il y aura des règlements de comptes et que tous ceux qui n’ont pas cru en Raoult devront être sanctionnés. Un journaliste pose finement la question de la collusion des Lévy, Buzin, Cohen, Ciemes et sans doute d’autres… qui passent leur temps à démolir Raoult pour des raisons inavouables. C’est l’intelligentsia vilipendée par les gilets jaunes contre l’homme providentiel. Le génie méconnu contre le reste du monde. Le Christ contre les marchands du temple.
Luc Montagnier, ancien prix Nobel, devenu opposé aux vaccinations et convaincu de la « mémoire de l’eau », est formel : le COVID-19 est un virus manipulé en laboratoire. On lit dans Médiapart que les chinois ont triché sur la chronologie des faits pour détourner les médicaments efficaces (chloroquine, bien sur) et les garder pour eux.
Sur le Web comme dans la presse, on ne compte plus les experts auto désignés qui pensent tout savoir sur cette maladie nouvelle que les infectiologies, eux, ne découvrent qu’au jour le jour. Les internautes savent bien que le confinement ne sert à rien mais… il ne faut pas déconfiner… Et puis il y a aussi les profiteurs, ceux qui s’enrichissent dans l’ombre ! C’est bien connu. Les adeptes du complot s’en donnent à cœur joie.
Mark Twain a dit quelque chose comme : « ce qui est dangereux n’est pas ce que tu ne sais pas, mais ce que tu crois savoir avec certitude et qui est faux. »
Il faudrait s’en souvenir. Et moi, qui n’ai aucune certitude, je me désole.
Je me désole quand cela concerne des gens de mon entourage, que je sais honnêtes, et que je croyais pleins de bon sens. Je me désole quand je note que des responsables politiques, des décideurs, se laissent embarquer dans des polémiques stériles où les faits sont ignorés au profit des croyances. Je me désole qu’on ne soit plus choqué que les ignorants « sachent » et s’en vantent ; alors que ceux qui savent ne peuvent que dire humblement : « il se peut que »...
Nous sommes dans une ambiance surréaliste avec des dreyfusards et des antidreyfusards, des raoultiens et des antiraoultiens. Les opinions des uns et des autres sont totalement incompatibles puisque basées sur des croyances d’un coté et sur des faits de l’autre ; les intuitions contre les observations ; le sentiment contre le raisonnement. Pire, elles prennent des connotations politiques malsaines qui ont comme trame le soutien, ou au contraire le désamour, ou la haine pour le président de la république, et la détestation des élites. Pour ma part, j’aimerais que la nivaquine ou le plaquénil soient efficaces et je n’ai aucune animosité, ni sympathie d’ailleurs, pour Raoult ; je suis simplement questionné par le profil de ses supporters : complotistes, anti-tout, anti-système, anti gouvernement, anti macron de gauche et anti macron de droite.
Alors, hurlons donc avec les loups qui critiquent tout, et suivons les moutons qui les croient !
Rédigé à 01:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
par Jacques Vuillemin
ancien premier adjoint socialiste
de Robert Schwint
Depuis le début des municipales , une question me taraude .
A Besançon, le rassemblement des écologistes , de la gauche ,
et des citoyens est présenté comme un modèle ; je ne partage pas cette
analyse.
En effet , en politique une union a pour but d' être plus fort pour
ravir des villes à l' adversaire politique , à la droite, elle n' a pas
pour but d' affaiblir un partenaire de l' union, de lui ravir une
ville qu' il détient .
Besançon est historiquement une ville PS depuis 1953 avec jean Minjoz
alors pourquoi ravir cette ville au PS pour l' offrir à EELV ?
Par ailleurs j' observe que le PS a disparu du paysage noyé dans la
gauche.
Si ce choix est justifié par les résultats des européennes , ce
n'est pas recevable .
D'abord parce que les européennes sont bien différentes des
municipales , ensuite parce que l'expérience nous apprend que les
résultats d' une élection sont rarement identiques à ceux d' une autre .
alors, pourquoi ravir Besançon au PS ?
La question mérite d' être posée ...
J.V.
Rédigé à 20:03 | Lien permanent | Commentaires (1)
Jean-Louis Fousseret maire sortant socialiste qui conduisait une liste
"gauche-plurielle" a été élu maire de Besançon au premier tour en 2008 avec 56 % des voix. Il commentait ce succès :
" … nous avons essayé de garder la confiance des bisontins…/...pour la gauche c'est une très bonne journée…/… je pense à Robert Schwint …/... c'est un test national …/… un ras le bol de l'ensemble du pays par rapport à la politique menée… "
A l'époque , le président était un certain... Nicolas Sarkosy , Jean Rosselot (RPR) avait obtenu 25 % des voix et Philippe Gonon (UDF) 9 % . Les scrutins intermédiaires ne sont jamais tendres pour le pouvoir en place.
le maire sortant, adhérent LREM et président de l'institut de formation de ce parti, se présente en mars prochain sur la liste "apolitique" conduite par Alexandra Cordier, ex-référente départementale de ce même parti. Philippe Gonon se présente lui aussi sur cette liste …
Des colistiers du maire de 2008, déjà élus à l'époque, seront de nouveau candidats en mars 2020 sur une liste toujours "gauche-plurielle" dirigée cette fois par Anne Vignot.
Dans notre ville, il est désormais indispensable de se munir d'un GPS politique régulièrement actualisé pour ne pas s'égarer et appréhender les chemins de l'inextricable jungle qui mènent à la maison commune tant convoitée ...
(prise de vues avec I Phone d'époque)
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Rédigé à 04:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Après l’émotion suscitée par l’incendie de Notre-Dame de Paris, le maire de Besançon devait proposer aux élus de voter une subvention exceptionnelle de 10 000 euros lors du conseil municipal (Est Républicain) mais il n'en sera rien.
Certains élus de ce qui reste de la majorité municipale et ceux de l'opposition se sont montrés très critiques voire hostiles à une telle subvention.
Les communistes du cru, plus compréhensifs que Peppone au temps de Don Camillo, indiquent qu’il faut d’abord penser aux cloches de l’église Saint-Pierre qui ne sonnent plus en raison de l’état de la toiture et taclent au passage les groupes financiers qui débloquent des sommes du jour au lendemain pour Notre-Dame.
Les Républicains rappellent que l’Abbaye Saint-Paul est dans un triste état et que l’église des Chaprais a besoin de travaux depuis des années … Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Il n’y aura pas de controverse au conseil municipal : devant ces critiques l’idée de subvention a fait long feu et le maire a décidé de la remplacer par un don de 10 chênes pour la rénovation de la charpente. Les Verts du nouvel intergroupe de gauche vont apprécier car ces arbres ne viendront pas des Vaites, ça peut aider...
Cette sage décision nous évite un long débat politico-philosophique dont les élus du conseil ont le secret. Dommage car on ne connaîtra jamais l’avis du modem et du député candidat sur cette subvention en écus sonnants et trébuchants …
L'honneur est sauf même si couper ces chênes et les transporter pourrait coûter plus de 10 000 euros : la paix municipale n'a pas de prix dans cette fin de mandat déjà très agitée.
Beaucoup d'eau coulera sous les ponts de la boucle avant que la nouvelle charpente voit le jour, d'ailleurs ,elle sera peut-être … en béton armé, comme a Reims (on attends l'avis de Macron: les reconstructions en cinq ans c'est son "dada")
Les chênes en question pourraient vivre très vieux et produire longtemps encore beaucoup de glands …
D.A.
Rédigé à 19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le mot « Noël » apparaît dans notre langue vers l’an 1200.Il provient d’une expression latine « dies natalis » littéralement « le jour de la naissance ». c’est donc le jour où les chrétiens célèbrent la naissance du Christ.Remarquons qu’en breton « nouveau » se dit « neuez » et en grec « neos » Cette fête chrétienne est devenue culturellement laïque et est universellement consacrée aux retrouvailles familiales et à la distribution de cadeaux aux enfants.
La mise en scène de la naissance de Jésus sous forme de crèche provient de l’Evangile selon Sait Luc qui rapporte les circonstances de la naissance de Jésus. Marie et Joseph avaient quitté leur ville de Nazareth en Galilée pour participer au recensement à Bethléem en Judée. N’ayant trouvé d’endroit pour se loger, Marie a accouché dans une étable et placé son fils une mangeoire.C'est un ange qui a annoncé la naissance aux bergers qui les ont rejoint.
Rédigé à 00:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un élément de langage tourne en boucle chez des élus de la majorité gauche plurielle bisontine.
Ils expliquent qu’ils ont quitté avec le maire de Besançon un parti socialiste devenu infréquentable mais jurent qu’ils respecteront l’engagement local sur lequel ils ont été élus aux dernières municipales.Il semble urgent de rassurer le bon peuple qui n’a rien à craindre de leur participation au grand projet national de leur nouveau président.
Ceux qui ne sont pas devenus macroniens au conseil municipal utilisent à peu près les mêmes éléments de langage mais pour combien de temps ?
Ce n’est pas parce que ce petit monde est adepte de la méthode Coué aux leitmotivs apaisants qu’ils peuvent ignorer que c’est à une liste gauche plurielle avec un leader à l’époque socialiste que les bisontin(e)s ont donné leurs suffrages en 2014.
S’ils affirment être désormais les simples gestionnaires d’engagement municipaux, ils ne peuvent faire fi d’une mutation politique de leurs profils mis en avant lors de la campagne de 2014. Le nuancier politique ne correspond plus à celui pour lequel ils ont été élus. Les scrutins locaux se font à la fois sur un projet et la philosophie de ce projet.
Cette insistance à répéter à l'envi dans les médias que tout sera comme avant pour les citoyens de Besançon dont Jean Minjoz et Robert Schwint furent les premiers magistrats prends parfois l’allure d’une auto persuasion tragi-comique alors que la ville de Proudhon vient de tourner bien malgré elle la page du socialisme.
La méthode Coué a des limites que ces élus ne peuvent ignorer …même après leur fulgurante conversion.
A.D.
Rédigé à 04:09 | Lien permanent | Commentaires (6)
C’est un western municipal original en deux actes qui se déroule sous nos yeux
Il y a cinq ans Barbara Romagnan, Hollando-compatible a été élue sur la première circonscription de Besançon mais la députée a joué la frondeuse: très vite, elle a estimé que François Hollande ne faisait pas la politique pour laquelle elle l’avait soutenu.
Laurent Croizier, élu d’opposition modem a joué les trublions à chaque conseil municipal tranchant radicalement avec un parti centriste habituellement plus mesuré lors des interventions de ses élus.
Ces deux là que tout oppose politiquement ont en commun d’avoir beaucoup déplu au maire de Besançon.
Alors qu’ils étaient tous les deux candidats à la députation ce dernier a radicalement contrarié leurs ardeurs en imposant une candidate "en marche" sur leur circonscription. L’élu modem pourtant macron-compatible n’a pas reçu l’onction parisienne du parti présidentiel et a entretenu le doute par des discours et une campagne d’affichage équivoques. Il n’a pas survécu au premier tour.
Barbara Romagnan, députée sortante soutenue par un parti socialiste décimé est à la peine, loin derrière Fannette Charvier encore inconnue il y a trois mois dans le paysage politique local et dont le président du comité de soutien n’est autre que le premier magistrat de la ville, ça aide…
Le maire de Besançon a imposé une habile recomposition politique sur sa ville et l’agglomération. Il s’est montré maître du jeu politique local, anticipant depuis un an un contexte national totalement nouveau. Le PS et dans une moindre mesure le modem sortent très affaiblis de la manœuvre.
Le clap de fin du tournage est pour dimanche. Certains disent qu’il n’y a déjà plus de suspense…
A.D.
VIDEO : Barbara Romagnan en campagne
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Rédigé à 02:35 | Lien permanent | Commentaires (0)