Le mot « Noël » apparaît dans notre langue vers l’an 1200.Il provient d’une expression latine « dies natalis » littéralement « le jour de la naissance ». c’est donc le jour où les chrétiens célèbrent la naissance du Christ. Remarquons qu’en breton « nouveau » se dit « neuez » et en grec « neos » Cette fête chrétienne est devenue culturellement laïque et est universellement consacrée aux retrouvailles familiales et à la distribution de cadeaux aux enfants.
La mise en scène de la naissance de Jésus sous forme de crèche provient de l’Evangile selon Saint Luc qui rapporte les circonstances de la naissance de Jésus. Marie et Joseph avaient quitté leur ville de Nazareth en Galilée pour participer au recensement à Bethléem en Judée. N’ayant trouvé d’endroit pour se loger, Marie a accouché dans une étable et placé son fils une mangeoire. C'est un ange qui a annoncé la naissance aux bergers qui les ont rejoint.
par Jacques Vuillemin
Donc , l'écriture inclusive fait débat à Besançon : employée dans les publications municipales, elle est donc imposée à tous, sans réelle concertation, que cela plaise ou non. Pas sur que ce soit une bonne idée.
les partisans de cette écriture affirment qu'elle permet de favoriser l' égalité homme-femme non seulement dans la langue mais aussi dans la société . Certains n'hésitent pas à parler de transformation sociale. Pas moins : Diable quelle audace !
On a les combats que l'on peut. Certes l'égalité homme-femme est un combat qu'il faut mener sans relâche et personne ne le nie. Pour autant, s'agissant de ce combat, il ma semble que l'égalité salariale ainsi que l'égalité dans le déroulement des carrières sont des combats plus importants, plus importants mais plus difficiles à mener ...
Il n'y a pas de petits combats, on a les combats que l'on peut.
D'autres encore, n' hésitent pas à réveiller Hugo pour donner du souffle à leurs arguments. Notre cher Victor, c'est vrai, a mené aussi un combat pour l' égalité , pour l'égalité des mots.
En janvier 1834, quatre ans après Hernani, dans un pamphlet célèbre en réponse à un acte d'accusation, Hugo a mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Il proclame l'égalité des mots : plus de mots sénateurs, plus de mots roturiers et s'écrie:
" Pourquoi ceux- là toujours devant, ceux-là toujours derrière ? " et sur les bataillons d' alexandrins carrés il fait souffler un vent révolutionnaire. Quel souffle, quelle force ! C'est avec ce souffle qu'il fit reculer le conservatisme littéraire et triompher le romantisme.
C'est vrai, c'est du Hugo mais franchement ça a plus de gueule que l'écriture inclusive !
Pas certain que la transformation sociale triomphera avec l'écriture inclusive.
Jacques VUILLEMIN
ancien 1 er adjoint
Halloween s’essouffle et n’a plus la cote en France. La fête qui a connu le succès dans les années 2000 se fait désormais très discrète. Importée des pays anglo-saxons par les commerçants dans la période creuse qui précède Noël par pure logique commerciale, la greffe a fait long feu... Cette année, plus de publicités dans les médias ni de décorations dans les rues : les oppositions culturelles, politiques et religieuses ont eu raison de son implantation.
La fête de la Toussaint, fête religieuse joyeuse pour les chrétiens qui se souviennent de leurs défunts résiste au temps. Les ventes de chrysanthèmes et les cimetières remplis de visiteurs en sont la preuve. La Toussaint, c’est avant tout la fête de « tous les saints » C'est le sens premier de cette fête désormais plus culturelle que religieuse. Hasard du calendrier : le lendemain est le jour des défunts et l'inconscient collectif associe cimetières et Toussaint. C'est une erreur. Si le jour des défunts est, pour les catholiques, un jour de mémoire des êtres chers disparus, la Toussaint est un jour d’espérance pour ces mêmes êtres dont les croyants espèrent que la sainteté a été reconnue dans l'au-delà. C’est l’origine du nom de cette fête « Tous les saints » mais aussi « Que tous soient saints ».Un saint (ou une sainte) est quelqu’un qui s’est déjà singularisé de son vivant par une conduite exemplaire.
Mais comment devient-on un Saint ? il faut avoir un statut d’exemple vivant et faire des miracles après sa mort; chaque croyant peut donc légitimement prétendre au titre, devenir un guide spirituel sur terre et faire des miracles après sa mort. Les chrétiens pensent que les saints continuent d’agir dans le monde. "Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre…" prophétisait Thérèse de Lisieux. Ces interventions constituent les miracles réalisés par les saints depuis leur demeure spirituelle éternelle. Il faut donc induire des miracles dans le monde réel pour être canonisé et donc être reconnu comme Saint.
Quand on a vingt ans La Toussaint évoque une période de vacances mais sur le tard, la tradition nous rattrape. Paradoxalement, sur la toile, on découvre depuis quelques années des cimetières virtuels dans lesquels les internautes rendent hommage à leurs amis disparus. Des entreprises proposent des services de d'espace de mémoire virtuels voire d’alertes email pour rappeler l’anniversaire de votre mort à vos proches ou leur envoyer des messages de réconfort à date fixe.Ce contrôle de son image post-mortem dans une société de plus en plus narcissique en dit long sur la perte du sens de la mort dans l'espace collectif. Il y a un marché pour ce type de services: une façon de ne pas disparaître complètemment des carnets d’adresses mails ?
Jacques VUILLEMIN
25000 Besançon
14 JUILLET 2021
PAS DE DEFILE A BESANCON
Donc il n'y aura pas de défilé militaire à Besançon le 14 juillet.
Et pourtant, c'est peu dire que la vocation militaire de Besançon, oppidum naturel, est établie depuis l'antiquité.
Qu'on le veuille ou non, cette vocation militaire est un des éléments forts de l'identité bisontine.
Mais il n'y aura pas de défilé militaire à Besançon cette année.
Cette décision, que rien ne justifie, pas même la crise sanitaire, heurte profondément l'ancien officier que je suis.
Pour moi, cette décision est un double reniement. Reniement de l' identité bisontine, de son histoire.
Reniement du lien fort qui depuis toujours unit Besançon et sa garnison.
Un lien que les municipalités précédentes ont entretenu et fortifié .
Un reniement de notre identité, de notre histoire :
L'histoire de Besançon, son identité s'expliquent en grande partie par sa position géographique.
Besançon c'est d'abord un site exceptionnel : un méandre du Doubs décrivant un fer à cheval
barré par un roc escarpé (La citadelle), à l' intérieur d'un cirque de collines. C'est la réflexion que fit Jules César
quand il fit entrer Besançon dans l'Histoire en 58 avant JC.
César y installa une garnison et fit de Besançon le point d'appui de ses opérations.
Ainsi dès l'antiquité cette situation fit de Besançon une place forte.
L'identité de Besançon est symbolisée par la citadelle de Vauban.
Après la conquête par Louis XIV, Besançon perd son autonomie mais retrouve son rang de capitale au détriment de
Dole en raison surtout de sa valeur militaire.
Le 25 Juillet 1675, Vauban écrit à Louvois : « Si vous voulez conserver la Comté, hâtez-vous de fortifier Besançon ».
Les travaux d'édification de la citadelle commencés au temps de la première occupation sur le mont Saint Étienne
se poursuivent.
Vauban fera de Besançon l'une des meilleures places d'Europe.
Bien plus tard, laissée à l'abandon, la citadelle fut sauvée par la décision d'acquisition de la municipalité Minjoz en
1958.
L'identité de Besançon ne se réduit pas à la citadelle, elle a aussi des visages, des actes de courage, des sacrifices.
La liberté sur leurs cahiers ne suffisait plus. Ils voulaient servir la liberté par leur engagement.
C'est encore le sacrifice de l'adjudant chez David qui résista seul, jusqu'à la mort, à l'entrée nord du pont ferroviaire
de Montrapon face à des auto-mitrailleuses allemandes. Le 16 Juin 1940.
Besançon est une ville où l'histoire se parcourt pas à pas, où la mémoire de l'histoire se lit sur la pierre des
monuments.
Besançon peut s'enorgueillir d'un long passé de 20 siècles d'histoire.
C'est la conquête des libertés communales dès 1290. Besançon se gouverne elle-même avec un conseil de 28 notables
élus au suffrage universel.
C'est aussi la petite histoire avec un officier d'artillerie qui s'ennuyait dans sa chambre de la caserne d'Arènes. Pour se distraire, il écrivait.
Son nom, Choderlos de Laclos, ses écrits : Les Liaisons Dangereuses.
C'est le chef de Bataillon Hugo à Besançon suite à des démêlées avec son colonel.
Il serait resté inconnu si le 26 février 1802 il n'était devenu papa d'un petit Victor.
C'est le Général Marulaz, dirigeant les opérations lors du siège de Besançon par les Autrichiens en 1814.
Les autorités militaires ont longtemps exigé que les terrains avoisinant les forts soient interdits de construction. Ce
qui retira de vastes étendues à toute forme d'urbanisme. Le grand désert, les
glacis.
Ces servitudes militaires sont souvent à l'origine des espaces verts qui font le bonheur des bisontins aujourd'hui.
Ainsi la vocation militaire de Besançon est un élément fort de son identité.
Une identité qu'il ne faut surtout pas renier.
Reniement du lien fort qui unit depuis toujours Besançon et sa garnison.
Un lien fort symbolisé par le bâtiment qui abrite les services municipaux rue Mégevand.
Ce grand corps de bâtiment construit vers 1840 pour l'Arsenal a été cédé par l'armée à la ville en 1965. Il est vrai que
l'ancien hôtel de ville ne correspondait plus aux besoins de la cité.
C'est dans ce bâtiment rue Mégevand qui abritait alors les services de la subdivision militaire que j'ai passé en 1962
les épreuves écrites du concours d'entrée à Saint-Cyr.
Je ne pouvais imaginer à l'époque que je reviendrais dans ce même bâtiment bien des années plus tard comme
adjoint au maire.
La cohabitation des bisontins avec les troupes de la garnison ne fut pas toujours facile.
En 1674, après la conquête par Louis XIV, il n'y a aucune caserne pour loger les 1800 soldats de la garnison.
Alors, la charge du gîte, du couvert et de la chandelle revient aux 14000 bisontins.
Pas évident.
Louvois ordonne alors à Vauban de construire rapidement des casernes.
Au fil du temps les relations s'apaisent.
Entre les 2 guerres, la ville est fière de ses régiments : le 4è d'artillerie à la Butte et le 60è
d'infanterie à Vauban.
La population se presse aux revues, aux défilés, et autour des kiosques où jouent les musiques
militaires.
Le lien fort, c'est aussi la mobilisation des élus municipaux lorsque la place de Besançon est menacée.
Comme ce fut le cas dans les années 90.
Mais ça, c'était avant.
Donc, rien, pas même la crise sanitaire ne justifie la décision de ne pas autoriser un défilé militaire cette année.
Sur les pentes du Ventoux, des spectateurs sans masques se pressent, se bousculent pour applaudir
les coureurs du Tour.
Dans les stades, les supporters des équipes de foot de l'Euro sans masques s'entassent dans les tribunes.
Mais ce qui est autorisé pour eux est refusé aux Bisontins avenue de l'Helvétie pour applaudir
nos soldats.
Incompréhensible !!!!
Les générations qui nous ont précédé ont connu des guerres, l' occupation, des bombardements.
Et maintenant on a peur d'un non vacciné !!
Triste constat.
La bonne connaissance d'une ville exige le triple regard du passé, du présent et de l'avenir.
Ignorer le passé, ou pire encore le renier, c'est refuser de comprendre le présent et compromettre l'avenir.
Le 14 Juillet c'est la fête nationale, la fête de la nation, de la nation tout entière.
De la Nation qui célèbre son armée, l'armée de la République.
Le reniement n'a pas sa place dans cette fête.
Jacques VUILLEMIN
IL Y A …..........
Il y a ceux qui écoutent Castex chaque jeudi , et ceux qui n' écoutent plus .
Il y a ceux qui en ont marre d' entendre chaque semaine que les jours suivants seront décisifs .
Il y a ceux qui s'interrogent et ceux qui ne s'interrogent plus .
Il y a ceux qui voudraient être vaccinés et attendent un rendez vous ;
Il y a ceux qui croient au retour à une vie normale et ceux qui n' y croient plus .
Il y a ceux qui ont compris que le vaccin ne suffira pas , qu'il faudra du temps pour recoudre tous les liens sociaux brisés par des mois d' interdits .
Il y a ceux qui ont peur , acceptent tout et ceux qui veulent rester debout .
Il y a ceux qui guettent le retour de la lumière culturelle , sociale et ceux qui n' y croient plus .
Il y a ceux qui voient le bout du tunnel et ceux qui ont compris que le tunnel est plus long que prévu . .
Il y a ceux qui dénoncent les restrictions de libertés et ceux qui s' en accommodent ;
Il y a ceux qui se battent pour ne pas mourir , pour sauver leur entreprise , et ceux qui envoient les forces de l' ordre pour verbaliser .
Il a ceux qui font des discours, des promesses et ceux qui attendent des actes, des décisions .
Il a ceux qui présentent le non reconfinement comme une victoire politique , et ceux
qui dénoncent les restrictions de libertés et le recul de la démocratie .
Et puis , il y a la foule immense de ceux qui ne disent rien , mais qui en ont marre ,
qui ont compris qu'il faudra vivre avec et demandent de rallumer les lumières
de la vie sociale et culturelle .
Jacques VUILLEMIN
Les écologistes auraient-ils été au pouvoir dans le passé, que nous n’aurions sans doute pas aujourd’hui en Franche-Comté l’autoroute Beaune-Mulhouse, vitale pour la région, ni à Besançon, les boulevards extérieurs, la voie des Montboucons et celle des Mercureaux. Et en remontant plus loin, sans doute se seraient-ils aussi opposés au débarquement du 6 juin 44 au prétexte que ça allait saloper la plage...
Dès lors, pas étonnant que maintenant au pouvoir à Besançon, aveuglés par leur idéologie, notamment anti-automobilistes, ils cherchent à rattraper le temps perdu en s’opposant au projet d’élargissement de la route à 2 voies qui relie celles à 4 voies des Montboucons et des Mercureaux. Position, à notre sens, d’une totale stupidité écologique, économique et financière.
En effet, s’opposer à ce projet, c’est vouloir continuer d'entasser les véhicules, sur seulement quelques kilomètres, sur une route à 2 voies dont chaque extrémité est à 4 voies ! C’est donc forcément plus de bouchons et donc plus de pollution. C'est également un repoussoir évident pour tous ceux, qui, venant de Paris ou du nord de la France et de l'Europe pour se rendre en Suisse, passeront du coup par Dijon-Bourg-en-Bresse ou Strasbourg-Bâle plutôt que par Besançon-Pontarlier et le Haut-Doubs. C’est enfin là, rater une belle occasion de pouvoir réaliser aux frais de l’Etat, principal financeur, un projet n' intéressant finalement que les seuls Bisontins.
Isoler Besançon, c’est l’abattre !
Jean-Philippe Allenbach
Président du MFC
à madame la Maire,Cabinet de la maire
Commune de Besançon, République française
2 rue Mégevand, 25000 BESANCON
objet : Repas végétarien
Besançon le 25/02/2021
Lettre ouverte
Madame la Maire,
Nous avons pris connaissance de vos déclarations relative aux menus végétariens dans les cantines scolaires que gère notre commune.
Si l'on en croit des médias locaux, vous auriez déclaré : « “Cela permet de dire aux enfants de se réinterroger sur une autre façon de manger, et ça correspond aussi à une forme de laïcité dans les repas qui nous permet d’éviter des débats, qui parfois amènent les enfants dans des positions difficiles” précise Anne Vignot.Il peut être difficile pour une jeune de refuser un repas devant ses camarades pour des raisons de croyance religieuse.» Ou encore : « c'est bon pour la santé, bon pour le climat, et les menus végétariens sont laïques» (Et non pas laïcs comme comme l'écrit le média).
Nous ne sommes spécialistes ni de la santé, ni du climat, mais il nous semble en effet que des menus végétariens peuvent contribuer à des améliorations sur ces deux plans. Les restaurants scolaires bisontins ne proposant qu'un seul menu, pour des raisons d'organisation et de coût, votre décision ne nous paraît en rien illégale.
Par contre quand vous évoquez la laïcité à ce sujet vous faites une grave erreur. Notre laïcité républicaine se caractérise par la liberté de conscience, la liberté d'expression, et la séparation des églises et de l'État. Elle implique la neutralité des pouvoirs publics qu'il s'agisse des administrations d'État, des collectivités territoriales ou de la fonction hospitalière.
Cela signifie en particulier que notre commune républicaine ne doit prendre en compte aucune demande à caractère religieux. (Rappelons au passage qu'il existe plus de 500 croyances recensées en France et que l'égalité républicaine oblige à les traiter toutes de la même manière. Satisfaire aux demandes de l'une impliquerait alors de satisfaire aux demandes des 499 autres et serait de toute façon contraire à la Loi)
Dans le cas présent cela s'applique aux menus des cantines scolaires gérées par la commune.
Le président de l'observatoire national pour la laïcité, Jean-Louis Bianco, a eu l'occasion de rappeler que les « menus sans porc » étaient contraires à notre laïcité républicaine. Le Conseil d'État toujours prêt à " des compromis raisonnables en matière de laïcité" a une position un peu différente.
Dans" l'affaire dite de Chalon-sur-Saône :"Le Conseil d’État juge tout d’abord qu’il n’existe aucune obligation pour les collectivités territoriales gestionnaires d’un service public de restauration scolaire de distribuer aux élèves des repas différenciés leur permettant de ne pas consommer des aliments proscrits par leurs convictions religieuses. Le principe de laïcité, inscrit à l’article premier de la Constitution, interdit en effet à quiconque de se prévaloir de ses croyances religieuses pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre collectivités publiques et particuliers. … Il juge en revanche que ni les principes de laïcité et de neutralité du service public, ni le principe d’égalité des usagers devant le service public n’interdisent aux collectivités de proposer des menus de substitution »
Ce dernier point ne se pose pas dans les restaurants scolaires bisontins puisqu'ils ne proposent qu'un seul menu.
Nous vous remercions de votre attention et restons à votre disposition pour toute précision.
Veuillez agréer, madame la maire, nos respectueuses salutations.
+- laïque et laïc "Un curé ne peut pas être laïc, ni laïque ; mais il peut être laïque". Je répète : "Un curé ne peut pas être laïc, ni laïque ; mais il peut être laïque". Je m'explique : "Un curé ne peut pas être laïc LA.Ï.C, car un laïc L.A.Ï.C c'est un adepte d'une croyance qui ne fait pas partie de son clergé. Le curé appartenant au clergé n'est pas un laïc L.A.Ï.C. Ensuite : "Un curé ne peut pas être laïque L.A.Ï.Q.U.E si je considère que laïque L.A.Ï.Q.U.E signifie indépendant des religions. Comme "l'Etat laïque " (voir Victor Hugo 1850)
Car laïque L.A.Ï.Q.U.E n'est pas le féminin de laïc L.A.Ï.C. Ce sont deux mots différents. Mais un curé peut être laïque L.A.Ï.Q.U.E. si je considère que laïque L.A.Ï.Q.U.E. signifie partisan de la laïcité. Pour éviter cette confusion, il faudrait dire "laïciste".
Pour le comité, Le Président
Jacques Moutterlos
PS : Nous profitons de l'occasion pour vous rappeler notre courrier : « quelle place pour la laïcité ? », du 9 décembre 2020, resté sans réponse .
Grenoble : un "petit Marseille" pour le trafic de drogue, "c'est la triste réalité" selon le procureur Eric Vaillant
vidéo de F 3 Rhone-Alpes
Un pamphlet énervé à "la la-fontaine". Ça m'a défoulé, c'est déjà ça.
par Pierre E. médecin
Les loups et les moutons…
Facebook est un outil remarquable pour découvrir la personnalité de nos concitoyens; c’est particulièrement vrai depuis trois ans. Les diffusions de fausses nouvelles recueillies sur RT, Sputnik ou ailleurs, ont été quotidiennes, depuis les dernières élections. J’ai été étonné de découvrir qu’elles pouvaient être relayées par de nombreuses personnes que je croyais connaître un peu, ou que j’avais côtoyées dans le passé : Une ancienne collègue qui connaissait, « de source sure », l’homosexualité d’un candidat à la présidentielle ; un jeune entrepreneur retraité, réfugié fiscal au Portugal, qui donnait des leçons quotidiennes de géopolitique et d’économie. Il savait bien, lui, que le pays allait s’effondrer si on ne supprimait pas des dizaines de milliers de fonctionnaires inutiles, etc...
Il ne s’agit pas de faire la liste de tous les participants à ces discussions… Tous avaient des avis, tous avaient des certitudes et tous pensaient que leur opinion intéressait les autres internautes, et le Web dans son ensemble; bref, le monde entier. Tout ça dans une ambiance d’agressivité et de vulgarité étonnante, bien plus hargneuse qu’à l’époque où ces échanges se passaient en tête à tête au « café du commerce ». L’anonymat et la dématérialisation ont eu raison de la relative convivialité et du respect relatif de l’époque de Don Camilo et de Pépone. Il est vrai qu’au « café du commerce », ça pouvait finir avec des bourre-pifs…
La pandémie actuelle donne lieu au même phénomène, avec les mêmes participants et bien d’autres que je ne connais heureusement pas. Le retraité du Portugal est d’accord avec Estrosi sur la chloroquine et lance une pétition pour soutenir Didier Raoult. Il a lu tous les documents… Un enseignant est du même avis que Michel Onfray, à savoir qu’un biologiste qui a lu Nietzsche est forcément un bon médecin. Une ancienne bibliothécaire sait très bien que toute la politique du gouvernement, depuis 3 mois, est influencée par le lobby pharmaceutique. Un médecin généraliste promet qu’il y aura des règlements de comptes et que tous ceux qui n’ont pas cru en Raoult devront être sanctionnés. Un journaliste pose finement la question de la collusion des Lévy, Buzin, Cohen, Ciemes et sans doute d’autres… qui passent leur temps à démolir Raoult pour des raisons inavouables. C’est l’intelligentsia vilipendée par les gilets jaunes contre l’homme providentiel. Le génie méconnu contre le reste du monde. Le Christ contre les marchands du temple.
Luc Montagnier, ancien prix Nobel, devenu opposé aux vaccinations et convaincu de la « mémoire de l’eau », est formel : le COVID-19 est un virus manipulé en laboratoire. On lit dans Médiapart que les chinois ont triché sur la chronologie des faits pour détourner les médicaments efficaces (chloroquine, bien sur) et les garder pour eux.
Sur le Web comme dans la presse, on ne compte plus les experts auto désignés qui pensent tout savoir sur cette maladie nouvelle que les infectiologies, eux, ne découvrent qu’au jour le jour. Les internautes savent bien que le confinement ne sert à rien mais… il ne faut pas déconfiner… Et puis il y a aussi les profiteurs, ceux qui s’enrichissent dans l’ombre ! C’est bien connu. Les adeptes du complot s’en donnent à cœur joie.
Mark Twain a dit quelque chose comme : « ce qui est dangereux n’est pas ce que tu ne sais pas, mais ce que tu crois savoir avec certitude et qui est faux. »
Il faudrait s’en souvenir. Et moi, qui n’ai aucune certitude, je me désole.
Je me désole quand cela concerne des gens de mon entourage, que je sais honnêtes, et que je croyais pleins de bon sens. Je me désole quand je note que des responsables politiques, des décideurs, se laissent embarquer dans des polémiques stériles où les faits sont ignorés au profit des croyances. Je me désole qu’on ne soit plus choqué que les ignorants « sachent » et s’en vantent ; alors que ceux qui savent ne peuvent que dire humblement : « il se peut que »...
Nous sommes dans une ambiance surréaliste avec des dreyfusards et des antidreyfusards, des raoultiens et des antiraoultiens. Les opinions des uns et des autres sont totalement incompatibles puisque basées sur des croyances d’un coté et sur des faits de l’autre ; les intuitions contre les observations ; le sentiment contre le raisonnement. Pire, elles prennent des connotations politiques malsaines qui ont comme trame le soutien, ou au contraire le désamour, ou la haine pour le président de la république, et la détestation des élites. Pour ma part, j’aimerais que la nivaquine ou le plaquénil soient efficaces et je n’ai aucune animosité, ni sympathie d’ailleurs, pour Raoult ; je suis simplement questionné par le profil de ses supporters : complotistes, anti-tout, anti-système, anti gouvernement, anti macron de gauche et anti macron de droite.
Alors, hurlons donc avec les loups qui critiquent tout, et suivons les moutons qui les croient !
par Jacques Vuillemin
ancien premier adjoint socialiste
de Robert Schwint
Depuis le début des municipales , une question me taraude .
A Besançon, le rassemblement des écologistes , de la gauche ,
et des citoyens est présenté comme un modèle ; je ne partage pas cette
analyse.
En effet , en politique une union a pour but d' être plus fort pour
ravir des villes à l' adversaire politique , à la droite, elle n' a pas
pour but d' affaiblir un partenaire de l' union, de lui ravir une
ville qu' il détient .
Besançon est historiquement une ville PS depuis 1953 avec jean Minjoz
alors pourquoi ravir cette ville au PS pour l' offrir à EELV ?
Par ailleurs j' observe que le PS a disparu du paysage noyé dans la
gauche.
Si ce choix est justifié par les résultats des européennes , ce
n'est pas recevable .
D'abord parce que les européennes sont bien différentes des
municipales , ensuite parce que l'expérience nous apprend que les
résultats d' une élection sont rarement identiques à ceux d' une autre .
alors, pourquoi ravir Besançon au PS ?
La question mérite d' être posée ...
J.V.