FLASH:Une lectrice bisontine de BESAGORA vous informe de la pétition en ligne concernant la menace qui pèse sur le Palais de la découverte "...je fais partie des accros des expériences du palais de la découverte.Je serai triste s'il fermait car je ne pourrai y emmener mes petits enfants comme j'ai emmené mes enfants..."
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Les communes volontaires qui mettent en place un accueil des élèves recoivent «des subventions» qui proviennent de "tout ou partie des retenues sur salaires opérées les jours de grève"
Concrètement, chaque municipalité se voit proposer de signer pour une durée de trois ans une convention avec le ministère, où elle s’engage à assurer un service minimum dans le primaire pendant les grèves, avec du personnel municipal ou contractuel. L’Etat indemnisant les communes avec les sommes retenues sur les salaires des enseignants grévistes. Le coût est fixé à 90 euros l’heure pour 15 enfants maximum gardés, 90 euros supplémentaires pour quinze de plus, etc. Xavier Darcos a expliqué qu’il s’agissait ainsi «d’éviter la loi de l’emmerdement maximum», élégante allusion aux grévistes qui compliquent la vie des parents.
Aujourd’hui, les syndicats enseignants - de la FSU, l’Unsa, la CFDT… - brandissent l’atteinte au droit de grève. Les parents d’élèves de la FCPE (la première fédération, à gauche) critiquent une garderie improvisée où les enfants seront «des cobayes». Les maires enfin dénoncent un Etat qui se défausse sur eux sans même les consulter, et redoutent le risque d’opposer les enseignants aux personnels municipaux - surveillants de cantines, animateurs de centres de loisirs - réduits à «casser la grève».
A Besançon, un tel accueil ne semble pas à l'ordre du jour: à priori aucune demande concernant les enseignants potentiellement grèvistes n'a été faite.Habituellement les cantines de la ville fonctionnent mais de nombreux élèves sont absents et les repas non pris sont remboursés.Un sondage national indique que plus de 60 % des français ne sont pas opposés à un sercice minimum.Les opinions favorables se recrutent d'abord chez les sympathisants de droite (87%), puis ceux du Modem (59%) et ceux de gauche (46%). Fort logiquement, les sympathisants de gauche sont les plus nombreux à voir dans ce service minimum une "mauvaise chose" (46%), suivis de ceux du Modem
(34%) et de droite (9%).
A Besançon comme dans le reste du pays, cette journée sera- t'elle importante dans la volonté de gouvernement de supprimer des postes de la fonction publique ?
Etes-vous pour un service minimum dans l'Éducation,?
Comprenez-vous les revendications des syndicats ?
A signaler que dans l'agglomération bisontine,les enfants et leurs parents de Beure, Chalezeule, Larnod, Auxon, Pugey devraient être les heureux bénéficiaires de ce service minimum.
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