A la tête de la mairie de Puteaux depuis 1969, les membres de la famille Ceccaldi-Raynaud n’apprécient guère que le petit-fils Vincent Franchi soit mis en ballotage par Christophe Grébert d’autant plus qu’un bon repport socialo-écologiste pourrait lui être très favorable.
Le concurrent UMP de Christophe Grébert au second tour de la cantonale de Puteaux, a perdu sa procédure judiciaire lire l'ordonnance de ce matin. Il reprochait à son adversaire d'avoir twitté (sur @grebert) lors du 1er tour.
Les juges du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, dans leur ordonnance rendue ce matin ( lire les détails de la procédure sur http://www.monputeaux.com ) donnent raison au blogueur et condamnent Vincent Franchi à payer les frais de justice.
« La justice sanctionne donc une procédure proprement abusive et mesquine » indique Christophe Grébert « mon concurrent UMP, n'ayant aucun argument politique à m'opposer, à tente de me discréditer à 3 jours d'un scrutin difficile pour lui.M'obligeant à me rendre à Nanterre, au tribunal, il m'a éloigné des rues de Puteaux où je mène campagne. Tout cela est bien à l'image du "système UMP du 9-2". Mais la forteresse est en train de s'effondrer. Rendez-vous dimanche à Puteaux dans les bureaux de vote pour le début du changement »
Plusieurs fois, la député-maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et son fils Charles, conseiller général sortant ont lancé des procédures judiciaires contre Christophe Grébert. Ce dernier est un bloggeur d’opposition sur « MonPuteaux.com ». Il est maintenant candidat du Modem, après un passage au PS il y a quelques années. Plusieurs articles relatent cet épisode judiciaire sur internet :
LeMonde.fr
LeFigaro.fr
Les candidat(e)s ne sont pas concerné(e)s dans le Doubs: la campagne des cantonales a été d'une morosité attristante sur internet; site unique pour tous les candidats du PS, sites minimalistes pour d'autres, aucune utilisation individuelle de Twitter (exepté un candidat EELV de Pontarlier) ... L'aménagement numérique pourtant imparfait du Doubs qui concerne directement les élus du département n'a même pas été évoqué dans les professions de foi.