par Jacques VUILLEMIN
(ancien premier adjoint de Robert SCHWINT)
NOUS SOMMES AU XXI è SIECLE .
En ce siècle commençant, les sujets d'inquiétude ne manquent pas. La barbarie est toujours présente, plus meurtrière que jamais. Elle tue, viole, massacre partout dans l'indifférence quasi générale .
Fatiguée d'être une éternelle promesse , l' Europe désespère les classes populaires . Surveillée dans l'ombre par des comptables intransigeants , elle refuse de reconnaître à un peuple, les Grecs, le droit de choisir sa propre politique ;
Nous sommes au XXI è siècle . Le monde indifférent aux cris de la misère, à la folie meurtrière de la barbarie , aux désordres économiques , aux menaces climatiques assiste indifférent à la mise en place des conditions de son propre suicide .
En France, le moment politique est grave. Les brûlures de l'actualité sont si douloureuses, avec une droite extrème au plus haut; et si fort le tumulte de la place publique qu'il n'est pas possible de se taire.
Après des départementales où l'on n'a parlé de tout sauf des départements , on se projette déjà sur 2017, et les alliances politiques sont déjà rebattues sur la grande enclume des futures présidentielles , alors que les Français attendent des réponses concrêtes à leurs problèmes du quotidien .
Heureusement, au milieu des pires orages, des tempêtes les plus fortes, il y a toujours une lueur qui rassure .
Une lueur venue de Tunisie , avec cette jeune tunisienne , sur une voiture défiant les islamistes en criant: « Ici c'est la Tunisie " .
Quelle leçon de courage .
J'aurais aimé entendre des dirigeants français crier à Bruxelles , à Berlin :
" Ici , c'est la France. Le pays des droits de l'Homme . Jamais nous n'imposeraons l'austérité aux plus fragiles "
Mais , en France , on prépare 2017 .
Jacques VUILLEMIN