Jean-Philippe Allenbach président du MFC par besagora
L'objectif du MFC est de réunir celle et ceux « de quelque sensibilité ou appartenance politique (sauf extrémiste) qu'ils soient qui en Franche-Comté veulent avant tout défendre les intérêts de leur quartier dans leur commune, dans leur région, en France et en Europe. »
Il se définit comme « à la pointe du combat pour la défense de l’intérêt supérieur de la Franche-Comté ».
Le Mouvement Franche-Comté a été fondé par Jean-Philippe Allenbach il y a dix ans; ce dernier a figuré sur la liste de Jean Rosselot (RPR, UDI, MoDem) aux municipales de 2008.
Opposé à la fusion de la Franche-comté et de la Bourgogne voulue Hollande et les élus locaux du Parti Socialiste, le MFC est désormais associé à la fédération démocratique alsacienne à laquelle appartient le parti lorrain. La perte du statut de capitale régionale de Besançon a radicalisé le mouvement qui œuvre plus que jamais pour un rapprochement avec la Suisse voisine.
Il a raccroché il y a quelques semaines de drapeau de la Franche-Comté au fronton des locaux de ce qui reste du Conseil régional à Besançon « un décrochage qui avait été ressenti par les Francs-Comtois comme une humiliation supplémentaire après celles, entres autres, de la perte de leur capitale régionale, de leur propre assemblée et de leur budget."
Ni fédéraliste, ni régionaliste, ni autonomiste, Jean-Philippe Allenbach se veut « à la pointe du combat pour la défense de l’intérêt supérieur de la Franche-Comté ».
Le MFC n'est pas un mouvement social: souvent replié sur une identité franc-comtoise inexistante , il milite pour un rapprochement avec la Suisse sans réelles propositions économiques précises qui pourraient le mettre au centre du débat public local. C'est sans doute pour cela que malgré des actions médiatiques régulières, une très belle vitrine face à l'hôtel de ville de Besançon et un président charismatique, son image demeure floue pour les franc-comtois qu'il prétend défendre.