par Jacques Vuillemin
ancien premier adjoint socialiste
de Robert Schwint
Depuis le début des municipales , une question me taraude .
A Besançon, le rassemblement des écologistes , de la gauche ,
et des citoyens est présenté comme un modèle ; je ne partage pas cette
analyse.
En effet , en politique une union a pour but d' être plus fort pour
ravir des villes à l' adversaire politique , à la droite, elle n' a pas
pour but d' affaiblir un partenaire de l' union, de lui ravir une
ville qu' il détient .
Besançon est historiquement une ville PS depuis 1953 avec jean Minjoz
alors pourquoi ravir cette ville au PS pour l' offrir à EELV ?
Par ailleurs j' observe que le PS a disparu du paysage noyé dans la
gauche.
Si ce choix est justifié par les résultats des européennes , ce
n'est pas recevable .
D'abord parce que les européennes sont bien différentes des
municipales , ensuite parce que l'expérience nous apprend que les
résultats d' une élection sont rarement identiques à ceux d' une autre .
alors, pourquoi ravir Besançon au PS ?
La question mérite d' être posée ...
J.V.