Dix soldats français ont été tués au tout début d'une l'embuscade à 50 km de Kaboul en payant un lourd tribut lors d’une une attaque complexe impliquant de multiple systèmes d'armement, des armes légères, des tirs de mortier, des roquettes, et qui a duré plusieurs heures.
Depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis à laquelle participe de nombreux pays dont la France, les talibans ont lancé une insurection meutrière.Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux.C’est plus de 70.000 soldats qui font partie de la coalition.Douze soldats français ont déjà perdu la vie depuis 2001.C'était une attaque complexe impliquant de multiple systèmes d'armement, des armes légères, des tirs de mortier, des roquettes, et qui a duré plusieurs heures", a commenté le porte-parole. Les combattants islamistes n’ont jamais relâché pas la pression dans leurs bastions du sud du pays et dans l'est, frontalier des zones tribales pakistanaises. Un porte-parole des talibans a revendiqué l'attaque. "Ce matin, nous avons tendu une embuscade aux troupes de l'Otan dans le district de Saroubi, à l'aide de mines et de roquettes. Nous avons détruit cinq véhicules et infligé de lourdes pertes", a déclaré à l'AFP Zabihullah Mujahed, qui a reconnu la mort de cinq talibans.
Dans son communiqué, le chef de l'Etat a rendu hommage au «courage de ces hommes qui ont accompli leur devoir jusqu'au sacrifice suprême». «Mes pensées vont d'abord à leurs familles et à leurs proches, auxquels je transmets, au nom de la Nation, mes condoléances. Je dis aux blessés ma sympathie et mon soutien dans cette épreuve. Je partage également la peine de leurs camarades et, au-delà, de tous les militaires français», a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, et le ministre de la Défense, Hervé Morin, ont également exprimé leurs condoléances. La France paie «un lourd tribut à la défense de la liberté», a commenté François Fillon.
Pour l’UMP, le renforcement de la présence militaire française sur le terrain était et reste nécessaire, afin que la menace terroriste soit éradiquée et que l’Afghanistan puisse un jour sortir de l’obscurantisme dans lequel l’ont entrainé les talibans. Aussi soutient-elle la détermination de Nicolas SARKOZY à poursuivre le combat « pour la démocratie et la liberté ». Ce qui se joue aujourd’hui en Afghanistan nous concerne tous, et le meilleur moyen de lutter contre le terrorisme et de préserver notre sécurité, c’est de continuer à être présent en Afghanistan. Nos soldats portent le combat difficile et aujourd'hui dramatique contre le terrorisme, pour la démocratie et pour la liberté. Le monde est trop souvent violent et tragique. La France ne peut l'ignorer. Notre engagement en Afghanistan est difficile; les causes qui l'ont justifié n'ont hélas pas disparu, et notre combat garde tout son sens. Il est aujourd'hui marqué par la disparition de ces Français qui sont morts pour la liberté du monde.
Le PS lui, a salué aujourd'hui la mémoire des dix soldats français tués en Afghanistan et s'est dit "solidaire de tous les militaires français actuellement engagés sur des terrains d'opération extérieurs difficiles".
"Le Parti socialiste témoigne sa grande émotion et son total soutien aux familles et aux proches des parachutistes français victimes des affrontements en Afghanistan", a affirmé Julien Dray, porte-parole du PS."Nous nous inclinons devant la mémoire des soldats tombés au combat, et sommes solidaires de tous les militaires français actuellement engagés sur des terrains d'opération extérieurs difficiles".