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Jack Lang a voté "oui" au projet de révision de la constitution et c'est à deux voix près (539 contre 537) que ce projet a été adopté.Besoin d'exister comme le disent certains ou véritable conviction du professeur de droit ? Dans tous les cas, cette décision ne laisse ni les militants ni les responsables de la rue de Solférino indifférents. Il est donc intéressant de savoir ce qu'en pensent les bisontins qui fréqentent le Net... Lacunes et avancées, selon Jack Lang: « Nous pourrions les résumer en trois chapitres, avec un renforcement des droits du Parlement, des citoyens et de l'opposition. Pour les droits du Parlement, je pense à l'augmentation du nombre de commissions, qui passe de six à huit, ou au fait que les textes examinés en séance plénière soient non pas ceux du gouvernement, mais ceux des commissions compétentes. Pour les droits des citoyens, François Mitterrand déjà voulait donner le droit aux justiciables de saisir le Conseil constitutionnel ou le Conseil supérieur de la magistrature : c'est fait ! Nous demandions la création du référendum d'initiative populaire, c'est fait. Pour les droits de l'opposition, je pense à l'égalité du temps de parole entre opposition et majorité. Je le redis : la plupart de ces avancées étaient demandées par la gauche ! » « lacunnes notamment parce qu'on ne touche pas aux privilèges du Sénat. J'étais pour sa suppression. Et puis il n'y a rien pour limiter le cumul des mandats. Disons-le : il y a une entente tacite entre la droite et la gauche à ce sujet. » « Nous sommes très peu en France à le demander. À gauche, il y a Montebourg, Jospin et moi. À droite, Balladur et Fillon. Cette réforme, ce sont des aménagements de la Constitution, mais pas un changement de régime politique. Je pense sincèrement que c'est un domaine qui devrait transcender les partis. Nicolas Sarkozy aura quitté le pouvoir depuis longtemps que cette réforme s'appliquera encore. » Les réactions franchement hostiles sont parfois nuancée au PS: "Jack Lang n'a plus sa place dans notre famille", a lancéJulien Dray, porte-parole du PS, au lendemain du vote quasi-décisif du député du Pas-de-Calais en faveur de la réforme, passée à une voix près. "Il a franchi le Rubicon", s'est écrié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. L'ancien ministre a été mis à l'index: "Il n'y a pas d'exclusion formelle. On a pris acte que Jack Lang s'est mis lui-même en dehors du groupe socialiste" à l'Assemblée, a annoncé le député-maire de Nantes. De leur côté, les 11 députés et trois sénateurs socialistes du Pas-de-Calais se sont "clairement désolidarisés" de leur collègue. Le premier secrétaire, François Hollande, l'a appelé mardi à "prendre conscience de ce qu'il a fait et en tirer toutes les conclusions sur le plan moral".
Jack Lang a voté "oui" au projet de révision de la constitution et c'est à deux voix près (539 contre 537) que ce projet a été adopté.Besoin d'exister comme le disent certains ou véritable conviction du professeur de droit ? Dans tous les cas, cette décision ne laisse ni les militants ni les responsables de la rue de Solférino indifférents.
Il est donc intéressant de savoir ce qu'en pensent les bisontins qui fréqentent le Net...
Lacunes et avancées, selon Jack Lang:
« Nous pourrions les résumer en trois chapitres, avec un renforcement des droits du Parlement, des citoyens et de l'opposition. Pour les droits du Parlement, je pense à l'augmentation du nombre de commissions, qui passe de six à huit, ou au fait que les textes examinés en séance plénière soient non pas ceux du gouvernement, mais ceux des commissions compétentes. Pour les droits des citoyens, François Mitterrand déjà voulait donner le droit aux justiciables de saisir le Conseil constitutionnel ou le Conseil supérieur de la magistrature : c'est fait ! Nous demandions la création du référendum d'initiative populaire, c'est fait. Pour les droits de l'opposition, je pense à l'égalité du temps de parole entre opposition et majorité. Je le redis : la plupart de ces avancées étaient demandées par la gauche ! »
« lacunnes notamment parce qu'on ne touche pas aux privilèges du Sénat. J'étais pour sa suppression. Et puis il n'y a rien pour limiter le cumul des mandats. Disons-le : il y a une entente tacite entre la droite et la gauche à ce sujet. »
« Nous sommes très peu en France à le demander. À gauche, il y a Montebourg, Jospin et moi. À droite, Balladur et Fillon. Cette réforme, ce sont des aménagements de la Constitution, mais pas un changement de régime politique. Je pense sincèrement que c'est un domaine qui devrait transcender les partis. Nicolas Sarkozy aura quitté le pouvoir depuis longtemps que cette réforme s'appliquera encore. »
Les réactions franchement hostiles sont parfois nuancée au PS:
"Jack Lang n'a plus sa place dans notre famille", a lancéJulien Dray, porte-parole du PS, au lendemain du vote quasi-décisif du député du Pas-de-Calais en faveur de la réforme, passée à une voix près.
"Il a franchi le Rubicon", s'est écrié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. L'ancien ministre a été mis à l'index: "Il n'y a pas d'exclusion formelle. On a pris acte que Jack Lang s'est mis lui-même en dehors du groupe socialiste" à l'Assemblée, a annoncé le député-maire de Nantes. De leur côté, les 11 députés et trois sénateurs socialistes du Pas-de-Calais se sont "clairement désolidarisés" de leur collègue.
Le premier secrétaire, François Hollande, l'a appelé mardi à "prendre conscience de ce qu'il a fait et en tirer toutes les conclusions sur le plan moral".
Lorsqu'il a 23 ans, ses parents l'envoient étudier le droit en France, à l'université de Besançon. Mais, la musique prend le pas assez vite sur les cours. Il s'inscrit à l'école normale de musique de Paris. Dès cette époque, il tente de sortir un disque, mais sans succès. En revanche, il créé une troupe théâtrale, Masques et Tam-Tam, mêlant musique et théâtre. Pour l'occasion, il rencontre et travaille avec le comédien Martin Yog et les musiciens Alfred M'Bongo de l'ex-Zaïre et le franco-camerounais Manuel Wandji. D'une troupe à l'autre, Henri Dikongué travaille ensuite avec Banthu Maranatha, chorale sud-africaine. Henri Dikongué choisit finalement de s'installer définitivement à Paris en 1989, où il se perfectionne en guitare classique. Au cœur de la capitale, il est désormais aux premières loges pour profiter pleinement de l'intense activité musicale africaine et world-music en général, qui s'y est largement développée dans les années 80. Il travaille aux côtés des grands noms tels son compatriote Manu Dibango ou l'ex-Zaïrois Papa Wemba. Outre ces nombreuses expériences accumulées durant ses années parisiennes, Henri Dikongué continue d'écrire en vue de sortir enfin son album. Il s'avoue lui-même assez lent et plutôt minutieux, d'où de longues années avant de sortir son propre travail.
Lorsqu'il a 23 ans, ses parents l'envoient étudier le droit en France, à l'université de Besançon. Mais, la musique prend le pas assez vite sur les cours. Il s'inscrit à l'école normale de musique de Paris. Dès cette époque, il tente de sortir un disque, mais sans succès. En revanche, il créé une troupe théâtrale, Masques et Tam-Tam, mêlant musique et théâtre. Pour l'occasion, il rencontre et travaille avec le comédien Martin Yog et les musiciens Alfred M'Bongo de l'ex-Zaïre et le franco-camerounais Manuel Wandji.
D'une troupe à l'autre, Henri Dikongué travaille ensuite avec Banthu Maranatha, chorale sud-africaine.
Henri Dikongué choisit finalement de s'installer définitivement à Paris en 1989, où il se perfectionne en guitare classique. Au cœur de la capitale, il est désormais aux premières loges pour profiter pleinement de l'intense activité musicale africaine et world-music en général, qui s'y est largement développée dans les années 80. Il travaille aux côtés des grands noms tels son compatriote Manu Dibango ou l'ex-Zaïrois Papa Wemba. Outre ces nombreuses expériences accumulées durant ses années parisiennes, Henri Dikongué continue d'écrire en vue de sortir enfin son album. Il s'avoue lui-même assez lent et plutôt minutieux, d'où de longues années avant de sortir son propre travail.