suicides à France-Télécom: Didier Lombard parle d'une mode, d'autres de machine à broyer...

téléréunion de cadres supérieurs ils parlent suicide:

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La fin du monopole des grandes entreprises publiques se fait dans la douleur. Depuis 1989 France-Télécom redéploie ses effectifs en interne ou les pousse vers la sortie. Des dizaine de milliers de salariés ont changé de fonction, de statut ou de lieu de travail. "...la direction de France-Télécom fait mine de découvrir l'ampleur du problème mais en réalité, elle savait qu'il y allait avoir de la casse et ce, bien avant 2007 et l'instauration d' un Observatoire du stress et de la mobilité forcée..."  écrit Ivan du Roy (dans Témoignage chrétien) et auteur de " Orange stressé, le management par le stress à France-Télécom" (ed.La Découverte).Il apparait qu'en 1995, soit avant l'ouverture à la concurrence, la direction aurait déja demandé aux médecins du travail de comptabiliser les suicides. Dans une enquête minitieuse: "La Machine à Broyer - Quand les privatisations tuent:France-Télécom" (J-Cl.Gawsewitch Editeur), Dominique Decèze, journaliste, spécialiste des relations sociales et de la santé au travail, décrivait en août 2004 l'étendue des dégas et de la violence délibérée avec laquelle l'entreprise s'est attaquée à son personnel.Il inqiquait que le mal de vivre était déja une réalité quantifiable: stress, maladies, suicides, dépressions, pression hiérarchiques, placardisation, harcèlement.Comment la libéralisation d'une entreprise s'est t'elle faite aux prix de la vie de ses employés ?

Je publie ICI la lettre dramatique d'un employé disparu... une pétition en ligne est aussi disponible.

La réponse du président Didier Lombard qui a hérité ce lourd dossier de ses prédécesseurs, tel que Thierry Breton, n'a pas été à la hauteur du drame: Lors de la "convocation" de Xavier Darcos,ministre des affaires sociales, il a indiqué la mise en place d'un N° vert, le gel des mutations et l'augmentation des médecins du travail.Réponse non convaincante d'une entreprise dont le coeur de métier essentiellement technique est devenu purement commercial dans la tourmente désormais mise en pleine lumière.Didier Lombard (voir sa biographie) est l'homme des hautes technologies.Il a publié un rapport remarqué : "Le Brevet et l'Innovation".

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l'image de France-Télécom plonge dans l'opinion publique:  lien vers "Le monde"

Comments

[Rédigé par : C. Si.]

Ne pas parler de France Télécom, c'est laisser ce genre d'agissements impunis, mais se focaliser sur France Télécom, comme je lis et regarde un peu partout pour les médias français, c'est oublier plus ou moins volontairement que l'on peut retrouver des circonstances similaires dans bien d'autres entreprises. Il y a un climat d'anxiété général qui s'installe avec la crise, et les ressources humaines s'en servent / en sont l'expression à leur niveau

[Rédigé par : noire]

ces choix politiques ultralibéraux qui ont tourné clairement le dos à toute notion de service public se sont accompagnés de conditions de travail en rupture totale pour les salariés : rupture des valeurs de service public et de service rendu à l’usager, rupture des liens noués dans les équipes et du savoir faire du travailleurs au profit d’un individualisme forcené et d’un infantilisme généralisé, obligation de changer sans cesse de site, de poste, de métier, stress et désespoir quotidien, harcèlement moral encouragé voire érigé comme règle

[Rédigé par : Perruques]

Auparavant, on demandait tout d'abord aux salariés d'être efficace en apprenant correctement leur travail en profitant de l'expérience accumulée par les autres salariés, voilà pourquoi ils étaient efficaces donc rentables. Maintenant, c'est exactement l'inverse, on leur demande d'être rentables immédiatement sans bénéficier des compétences accumulées, et si tu n'y arrives pas, tu vires.

[Rédigé par : gilles]

un truc intéressant :
http://www.bakchich.info/Le-clin-deuil-de-France-Telecom-a,08691.html

[Rédigé par : CENSURE INTERNE]

les .........ils ont interdit de se connecter à ce lien dans l'intranet de la boite :
http://www.observatoiredustressft.org/
je fais un copier/coller syndical que tu publieras !
Le cercle vicieux du refus de responsabilité
Didier Lombard qui avait refusé de recevoir les syndicats début août à propos des suicides et qui les avaient renvoyés vers le Directeur des ressources humaines - signifiant « gentiment » à tous les salariés que la question n’était pas assez importante pour relever de son niveau - a été convoqué par Xavier Darcos, Ministre du travail. C’est un bon signal. L'Etat est quand même le principal actionnaire de la société. Il vient de confirmer les mesures déjà prise par le PDG du groupe.
Mais il y a une persitance à interpréter ces actes comme ceux de personnes fragiles sur le plan psychologique et donc à leur renvoyer la responsabilité de leur geste. Dans ce cas, la question est : qu’est-ce qui les a rendues fragiles ? Si l’on refait le parcours de ces personnes au sein de l’entreprise – et on doit le faire - il y a de fortes chances qu’on y trouve une succession de réorganisations, de mobilités, de mises à l’écart, toutes plus déstabilisantes les unes que les autres et qui les ont fragilisées.
Ce refus de reconnaître sa responsabilité de la part de l'entreprise, ce blocage persistant dans le dialogue avec le personnel, d’autant plus lourd qu’il est médiatisé, risque d’aggraver la situation.
Nous appelons les cadres dirigeants de France Télécom à revenir à une attitude tout simplement humaine et à mettent un terme à ce cercle vicieux en ouvrant largement le dialogue social.

[Rédigé par : anonyme]

Une femme est morte mardi elle est une victime de la mode comme dirait le boss de F.Tecom ou plutot de la « mood » comme il l'a dit en s'excusant d'avoir confondu les deux mots.ce mec est pas à la hauteur

[Rédigé par : B.]

J'avais un travail technique qui me passionnait et je comptais meme pas mes heures.mon boulot aux lignes existe toujours mais on me la enlevé il y a6 ans et j'ai changé plus de 8 fois on m'a mis un casque pour répondre aux clients abonnés qui payaient pas et j sui pas tou seul. On s'y est mis quand même, le cerveau a suivi. Mais on est comme des pions. »

[Rédigé par : marcel - Pontarlier]

les valeurs que France Télécom veut porter dans sa publicité ne peuvent être en phase avec ces comportements de voyoux;et dire que je croyais encore à l'opérateur historique je vais être attentif aux comportements dans les boutiques des télécom

[Rédigé par : anonyme]

Daniel je te conseille d'aller lire ça, lonbard comprendra pourquoi la mode du suicide est arrivée
http://www.cfecgc-ft-orange.org/ftsa/index.php?option=com_content&task=view&id=366&Itemid=18

[Rédigé par : Daniel AIME-administrateur]

Christian (nom modifié) :votre commentaire ne peut pas être publié car il met en cause nominalement un certain nombre de personnes.

[Rédigé par : Guizou]

c'est la patron d'orange ou de france-télécom ?

[Rédigé par : Christian (nom modifié)]

pourquoi mon commentaire, un peu long j'en convient , sur mon vécu à la boutique Orange l'an dernier n'est pas publié , cette censure est curieuse.

[Rédigé par : Ginette H.]

ce qu'il faut espérer que cela encouragera tous ceux qui sont harcelés au ptt ou ailleurs osent le dire sans avoir peur de perdre leur place,des suicides il y en a depuis des années à fance télécom et ailleurs dans l'indifférence la plus totale.on a voulu privatiser sans prendre en compte les valeurs humaines et l'attachement des agents au service public. Une honte et un sacré gachis.merci toi pour en parler à Besançon.

[Rédigé par : anonyme]

Daniel tu as du retard c'est depuis plus de dix ans qu'il y a des suicides et des dépressions à france-télécom eu aussi ailleurs;à besançon quand les services ont été cassés il y avait presque 10 % d'absentéisme dans les personnels qui travaillaient sur le plateaux deWanadoo.ils avaient été cré exprès pour les restructurations et on y triouvait des anciens mécaniciens du garage, des scrétaires tous formés à la va vite qu'on pressait comme des citrons.on parle aujourd'hui mais c'était attoce déja il y a 10 ans et uaiis lors du passage au 35 heures un peu avant; c'est une autre histoire