Le neveu de François Mitterand, choisi pour sa proximité avec le milieu culturo-artistique et ses talents personnels, a eu le tort de faire de la bonne littérature avec de mauvais sentiments.On peut comprendre l’attaque minable de Marine le Pen, utilisant les vieilles ficelles que l’on croyait usées de l’homophobie comme le faisait son déclinant papa afin d’exister politiquement.Il est plus surprenant de voir le PS, par les voix de son porte-parole Benoit Amon, du vibrionnant député de Louhans Arnaud Montebourg, du président de la région Ile de France, Jean-Paul Huchon, chausser les bottes du parti d’extrême droite de façon brutale, sans aucune analyse du livre.Aboyer avec Marine pour donner des coups à celui dont ils n’apprécient pas le couronnement politique, voila une attitude qui achève de diviser une formation qui n'avait pas besoin de ce nouveau couac. Pourquoi sont t’ ils si facilement tombés dans le piège du FN contrairement au maire de Paris, Bertrand Delanoë, plus mesuré dans sa réaction ? L’appétit des deux quadras frustrés de pouvoir en dit long sur l’état actuel du parti d’opposition. Benoit Amon, porte parole ne présente pas là une image très reluisante d’un parti dont l’obsession est de démolir Nicolas Sarkosy par tous les moyens, y compris les plus vils.La réaction de Julien Dray (lien) montre que les donneurs de leçons de morale ne sont pas forçément en phase avec les autres militants, fussent- t'ils eux aussi dans la tourmente. Il est de toute évidence plus facile de condamner un homme que de chasser les démons internes de la division ou de l'impossible reconstruction programmatique d'un parti déclinant. Martine Aubry a sifflé samedi la fin de l'affaire qui montre un PS plus divisé que jamais.
L’erreur du Ministre a peut-être été de soutenir un peu rapidement Roman Polansky en oubliant que sa nouvelle position d’homme de pouvoir implique une certaine réserve vis à vis de la justice. Comme son oncle , il est fidèle en amitié.Doit t’on le lui reprocher ?
Quant à son témoignage au sujet de la conduite de la famille d’un violeur de la Réunion, il est loin d’être un témoignage en faveur du violeur et semble déjà oublié.
De droite à gauche, c'est Jean-Luc Mélanchon, Eric Besson et Olivier Besancenot ( lien ) qui se sont exprimés sans haine. La Gauche Moderne, parti de Jean-Marie Bockel a aussi indiqué sa différence.On vit décidément une drôle d'époque...
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