De plus en plus de pédagogues estiment qu’avant de mettre un enfant devant un clavier, ce dernier doit maîtriser la lecture et la compréhension globale des mots qu’il lit. Cela suppose donc qu’il sache lire et écrire en français, des textes correspondant à son age.
Faire du coloriage sur un écran est une démarche que l’enfant fait dès trois ans mais 30% d'entre-eux ne savent pas lire et comprendre un texte lors de la rentrée en sixième.
Utiliser un logiciel de lecture ou d’écriture, même ludique serait donc inutile si l’apprentissage des bases n’est pas là. Le même raisonnement serait valable pour le calcul.
Dans la notre ville très en pointe dans l'équipement et l’utilisation d’internet dans le primaire, vous avez certainement un avis.
Cela irait si mal …à cause d’internet ? Combattre la fracture numérique conduirait donc paradoxalement à augmenter la fracture culturelle ?
Site pilote de l'école Jean-Jaurès :depuis 2002 cette école de Besançon est fermée, les locaux, après réhabilitation, occupés par HDL 25 et un Centre Médico Social (CMS) .Internet est donc déja un lieu de mémoire urbain.L'expérience pilote, menée avec des enseignants, des parents et des bénévoles avait montré que bien utilisé, l'outil internet prolongeait les apprentissages scolaires sans interférer avec le fonctionnement normal des classes.Internet est seulement un outil qu'il faut banaliser et non le "centre" de la vie scolaire: l'élève et les connaissances de base à acquérir restent au coeur du projet pédagogique.