BESAGORA

Moscovici soutient DSK chez Ruquier pendant que ce dernier est placé en détention

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Fâcheuse coïncidence:Pierre Moscovici, député du Doubs, faisait ce soir, en direct chez Ruquier, l’apologie de celui dont il est le plus fidèle soutien pour la primaire socialiste : Dominique Strauss-Kahn. Moscovici a été son élève à science-po et son mentor lui a donné le goût de la politique ; Au même moment, DSK était placé en détention.   

C’est le tabloïd  quotidien « New York Post » qui a annoncé dans la soirée (premiers Tweets vers 01 h 30) que Dominique Strauss-Kahn, président du FMI avait été arrêté dans un avion d'Air France avant le décollage de l'aéroport JFK ; le journal cite des sources.Trois policiers lui ont demandé de le suivre alors qu'il se trouvait dans la zone première classe de l'appareil, en partance pour Paris «...nous l'avons mis en garde à vue et remis à la police de New York (NYPD), a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable de l'Autorité des ports de New York et du New Jersey. Nous l'avons fait à la demande du NYPD... »

Une femme de chambre « aurait » frappé à sa porte, dans le Sofitel situé sur la 44e rue. Après l'avoir laissé entrer, Dominique Strauss-Kahn et l'aurait « jetée sur le lit et forcée à lui faire une fellation ». Il l'aurait ensuite laissé partir, avant de rejoindre l'aéroport. Cette version des faits repose sur le témoignage de l'employée.Strauss-Kahn, a été remis par des officiers du NYPD du Midtown South precinct, L'enquête est menée par l'unité spéciale ( Special Victims Unit). Il est placé en détention à JFK et interrogé pour agression sexuelle présumée.

Dominique Strauss-Kahn devra rapidement s’expliquer et éventuellement convaincre la police US de son innocence: sinon, c'est son avenir comme directeur du FMI et sa course vers  l'Elysée qui seront compromis. Localement, la plupart des élus du PS ainsi que la fédération du Doubs  sont des Strauss-Kanniens  convaincus depuis des années. En cas d'empèchement de leur champion, les primaires devraient être plus incertaines. François Hollande aurait alors été bien inspiré en venant visite à Besançon il y a quelques jours. Des changements stratégiques déchirants pour certains élus locaux très proches du patron du FMI.

en 2007 Thierry Ardisson mettait déja  DSK en garde :

une élue socialiste " ma fille a été agressée par DSK en 2002 et en garde des séquelles" :

Le bras droit de Jean-Louis Fousseret: la lutte finale !

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Comme la plupart des élus de gauche des grandes villes, Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon a surtout été élu grâce au vote des classes supérieures, des cadres du privé mais essentiellement à ceux de la fonction publique fournissant  les bataillons du peuple de la gauche plurielle locale. Le problème de la gauche, c’est l’abstention, y compris à Besançon, celle des classes populaires, des chômeurs  et des ouvriers; c'est-à-dire le peuple. Ce peuple qui souhaite qu’on lui parle de l’emploi, de la sécurité, de l'école, de l’immigration, de la mondialisation, des salaires (la liste n'est pas exhaustive). Le communisme a échoué partout, tout le monde le sait: il était le progrès, l’avenir du monde mais est retourné à ce qu’il y a de plus primaire et archaïque. Le mur est tombé à Berlin; à Cuba, le frère de Castro donne des leçons de libéralisme.

Jean-Louis Fousseret soutient DSK, patron du FMI bien peu représentatif de la gauche prolétarienne (dixit Mélanchon) mais notre maire n’oublie pas le bon peuple et entonne sans complexes l’Internationale a cappella en levant le bras …droit. Lapsus d'attitude significatif ?

 On attendrait d’un élu, de gauche ou de droite, qu’il combatte le Front National en chantant la Marseillaise en levant le bras correspondant à sa sensibilité, voire les deux (comme de Gaulle) : une façon de se réapproprier la valeur symbole de la république oubliée par la gauche mais confisquée par le Front national pour combattre enfin ce dernier. Que nenni, on assiste au spectacle affligeant d’un maire militant d'une autre époque oubliant qu’il est aussi celui de tous les bisontins y compris ceux qui ne sont pas dans son camp politique.

 Alors, lorsqu’il écrit (dans le "journal des bonnes nouvelles", le BVV  de mai) que « …la ville est une communauté d’habitants… » celles et ceux qui en doutaient encore savent désormais qu’il  s'agit des communautés  qui pensent  comme lui: à la lutte finale !