C'était après un Congrès du Parti Socialiste. Les "petit arrangement entre amis" n'ont pas eu lieu. Mélenchon, roulé dans la farine par le premier secrétaire est ulcéré.Les raisons de sa fureur cathodique ? Les 85 % de la motion de l'un et les 15 % de l'autre devaient être gonflés. Seulement au bout de 15 jours Hollande n'annonce pas le résultat prévu et le tribun surdoué de déclarer : « ...un accord avec Hollande ou rien, c'est pareil, il ne tient jamais parole.../...C'est un homme qui aime jouer.../...ca l'amusait de me voir humilié, ça le distraillait.../... Un vice de cynique. Je ne lui pardonnerai pas et d'ailleurs je ne lui pardonne pas».
Quelque soit le résultat de la présidentielle, ces deux là seront prêts à tous les coups tordus pour assouvir leur détestation malgré les postures électorales feintes et les figures imposées par le cirque des alliances.
Comment, avec un discours tellement rempli de haine, croire à la sincérité des consignes de vote qui seront données au second tour ? Comment songer un seul instant que ces deux hommes, non miscibles pourront gouverner ensemble ? Comment ne pas penser que cette façon de faire de la politique n'est pas une des explications de l'abstention ? Si j'étais Vert, élu bisontin et que l'accord EELV / PS m'avait désigné comme candidat sur une circonscription (la 2 par exemple), avec une candidate à moins de 2 % et un "ancien" patron du PS qui devra obligatoirement faire des cadeaux à un Mélenchon à 15 % , avec un maire et son adjoint qui attendent l’issue de la présidentielle, je serais en souci.