vidéo par besagora
En grève de la faim depuis 7 jours devant la mairie de Besançon, Ismaël Boudjekada , le plus jeune candidat de France revendique un droit d’accès plus important dans les médias publics.
A la fois dérangeant mais innovant dans sa démarche, fougueusement sympathique mais parfois imprécis dans ses positionnements politiques, le personnage interpelle. Sur les réseaux sociaux, certains camarades de son âge sont plus prompts à la raillerie qu’au soutien.
Rappel: c'est le CSA qui définit les règles encadrant l'accès des candidats ou des partis à l'antenne des médias voir les textes
Jacques Vuillemin, ancien premier adjoint de Robert Schwint , apprécie l’engagement du jeune homme et le fait savoir dans un communiqué:
FAUT- IL BRIDER LA JEUNESSE ?
Le plus jeune candidat aux municipales de 2014 en France, se présente à Besançon : Ismaël Boudjekada.
Voilà qui devrait réjouir tous ceux qui font de la jeunesse une priorité, tous ceux qui affirment que la jeunesse incarne l’avenir de notre société.
Alors, on était en droit d’attendre des encouragements, des louanges pour son courage.
Patatras !!
Ce n’est qu’un concert de critiques !!
Ceux-là critiquent son âge avec condescendance :
« Comment un gosse de 18 ans, candidat ! Mais, il n’a rien à dire, rien à proposer ! »
D’autres, lui contestent le droit de s’exprimer publiquement, au motif qu’il n’a pas d’expérience.
Certains médias opèrent une forme de sélection entre les candidats pour justifier leur refus de l’inviter, alors que dans une démocratie ce sont les électeurs qui sélectionnent, pas les médias.
Que ce jeune candidat soit contraint d’entamer une grève de la faim pour bénéficier des mêmes droits que les autres est proprement scandaleux.
Au fond, on aime bien la jeunesse, à condition qu’elle ne dérange pas, qu’elle ne pose pas de questions, qu’elle reste à sa place.
Pour ma part, je préfère une jeunesse qui s’engage, qui s’exprime, qui prend parti, plutôt qu’une jeunesse indifférente, résignée.
Etaient-ils irresponsables, ces jeunes lycéens de 17 ans qui s’étaient engagés dans la résistance ? Ils ont écouté leurs convictions.
Il avait à peine 17 ans, ce jeune lycéen quand il décrit la dérive d’un bateau ivre. A. Rimbaud aurait-il écrit le bateau ivre s’il avait choisi le confort de l’indifférence ?
On ne juge pas l’engagement de la jeunesse à l’aune de ses propres convictions ou de ses peurs.
Encourager la jeunesse à prendre des responsabilités à s’engager est un devoir. C’est pourquoi je salue et soutien son initiative.
Jacques VUILLEMIN
Je lui ai rendu visite à plusieurs reprises.
Il a maigri certes, mais ne boit pas assez à mon goût (il n'a pas soif apparemment).
France3 Besançon, chaîne publique, au service de TOUS, a refusé d'inviter Ismaël Boudjekada à débattre avec les autres candidats.
Ce n'est pas aux médias de choisir, de sélectionner ceux qui pourront s'exprimer publiquement à la télévision.
Dans une démocratie, ce sont les électeurs et eux seuls qui choisissent.
C'est pourquoi je soutiens la démarche d'Ismaël Boudjekada pour le respect des principes qui fondent notre Démocratie.
Rédigé par : sosso25 | 10 mars 2014 à 09:29
Ne pas faire de confusion entre l’equité qui tient compte de le représentativité pour des municipales et l’égalité du temps de parole pour des présidentielles .Iles t sympa ce jeune garçon mais il se croit futur président de la république ! il adapte les textes du csa comme ca l’arrange
Rédigé par : Jean L | 10 mars 2014 à 02:09
vive lui en espérant pas détruire sa santé il a déja fait parler de lui c'est le principal
Rédigé par : titi | 10 mars 2014 à 01:35
j'ai du mal à croire qu'il soir pas dans le coma avec ces températures
un médecin lui rend visite parfois
il s'hydrate
il est seul ?
Rédigé par : christiane val | 09 mars 2014 à 23:44