Afin d'éviter d'être remplacé par un autre "éléphant" du PS, Vinçent Peillon a créé un effet de surprise par un communiqué lu par Arlette Chabot en cours d'émission.La rédactrice en chef, Nathalie Saint-Cricq a parlé de "méthode de voyou" et Arlette Chabot de "coup d'état regrettable" pour une émission qui avait été préparée dans "la plus totale transparence".Pour l'UMP "la fuite de monsieur Peillon le jour même où le PS a déposé sa proposition de loi sur le droit de vote des étrangers en dit long sur sa difficulté à assumer publiquement la manipulation qu'il a monté pour séduire l'extrème gauche et exiter l'extrème droite.La CGT de France 2 avait demandé la déprogrammation de débat, le qualifiant de "totalement inadmissible sur les antennes du service public, en servant encore mieux à flatter les mauvais instincts".
Vinçent Peillon ne participe pas au débat "d'indignité nationale"
"Parce que tout mon engagement politique et citoyen est fondé d’abord sur les valeurs de la République, de la raison et de l’antifascisme, j’ai décidé de ne pas participer au débat d’indignité nationale organisée ce soir sur France 2 et d’attirer solennellement l’attention de mes compatriotes sur les graves dérives que subit notre démocratie "
""Depuis plusieurs semaines, l’ensemble de l’opposition démocratique mais aussi de nombreuses personnalités de la droite républicaine, à commencer par trois anciens Premiers Ministres, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin ont dénoncé les conditions dans lesquelles le Ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Eric Besson, a lancé un débat sur l’identité nationale.lire la suite du communiqué
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