Prostitution, violences que ce soit au Heysel en 1985 ou lors de matchs de troisième division, grève pendant le mondial, les stades sont devenus des lieux de tous les dangers, pollués par l'argent et l'arrogance. On assiste avec une certaine impuissance à la main de Henry qui nous qualifie et au coup de tète de Zidane qui nous fait perdre. On assiste à un spectacle dans lequel le plus rusé gagne et non une certaine justice: une forme de dérive institutionnalisée.
Pour moi, qui n'ai jamais cru à la notion de "black, blanc beur" qu'on nous a imposé, via les politiques puis les médias, le foot et ses affaires sont simplement le reflet d'une société agressive mais pas du tout humaniste et respectueuse des autres.
Le corps social français qui éclate peu à peu en communautés identitaires, a engendré une équipe de France à l'éthique fort éloignée du rêve brisé de 1998.