Après avoir été agressée verbalement par un militant UMP lors d'une cession de formation à Besançon, Janette Bougrab secrétaire d'Etat à la Jeunesse a quitté rapidement Besançon d'après un site local.
Publié avant l'affaire DSK l'information du site a été reprise très rapidement et in extenso par Twitter, Facebook puis par l'AFP et tous les médias papiers et audio-visuels. Le texte du site indique « …un bon tiers des quelque 150 participants à la formation auraient alors pris position en faveur du militant, ce qui a entrainé le départ précipité de la secrétaire d’Etat. Selon des témoins, elle est partie furieuse, tandis que deux secrétaires nationaux du parti ont poursuivi la réunion sous le mode " panique à bord" »
Michel Viennet, secrétaire départemental de l'UMP n'est pas d'accord sur la relation faite de l'attitude des militants présents et l'indique aussi dans le texte « … toute la salle aurait apporté son soutien à la secrétaire d'Etat… » Pascal Bonnet, conseiller municipal (groupe UMP Besançon) indique (confirmé par e-mail à Besagora) « J'étais sur place.../... cette phrase inacceptable mais je ne pense pas qu'il visait J. BOUGRAB. Elle a à juste titre fait part de son mécontentement, rappelé le sacrifice des harkis et a été largement applaudie. On ne peut pas dire que le tiers de la salle ait soutenu l'individu, très loin de là! Les organisateurs lui ont demandé de retirer ses propos et de s'excuser: il n'en a rien fait et c'est à ce moment-là que la Secrétaire d'Etat a quitté la salle et non Besançon »
Alors entre la parole du journaliste ou celle des élus, qui croire ? L'un ou l'autre devraient d'urgence consulter un audiophoniatre car de toute évidence, plaçés dans un même lieu, ils n'entendent pas la même chose. Si le site dit vrai, l'UMP s'extrème-droitise, dans le cas contraire, c'est une forme de désinformation. Pour l'objectivité,on aurait aimé une petite vidéo, comme pour l'Internationale.
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