Une fois n’est pas coutume : je voulais faire un billet concernant l’histoire à rebondissement de la nouvelle cuisine centrale de la ville de Besançon. Le blog de Philippe Gonon, conseiller municipal Modem est tellement exhaustif sur le sujet qu’avec son autorisation, je le reproduit in-extenso.Le conseil municipal devra statuer ce soir sur ce dossier ubuesque qui risque de coûter très cher aux bisontin(e)s...
" Destinée à remplacer les vieilles cuisines dont disposait la ville, Besancon a voulu se doter d'une cuisine unique " centrale" pour fabriquer les 5000 à 5500 repas / jour qu'elle doit livrer aux écoles, personnes âgées.......
Patatras, cet outil à la pointe du progrès technique , Besançon l'innovation oblige, s'est révélé un bide technique parfait.
Malgré les 7 millionsdéjà investis et les 2 ans de retard ( elle aurait du fonctionner en septembre 2009, ce sont à ce jour les bonnes vieilles cuisines à bout de souffle qui assurent le service.
Après moultes incertitudes sur le devenir de cet outil ( il a même été envisagé un moment de le raser purement et simplement) , l'expert missionné par le tribunal saisi par la ville a demandé que soit relancée la consultation d'entreprises pour que cette cuisine fonctionne mais selon des process plus classiques et surtout éprouvés, fiables.
Le conseil va donc constituer un jury d'élus ( parfaitement incompétents pour juger de la technicité des process proposés) et surtout de personnes qualifiés pour sélectionner , parmi les offres reçues, celle qui sera retenue pour relancer la machine.
Logiquement donc, en septembre 2013 et avec quelques millions supplémentaires , la ville disposera d'une cuisine centrale en état de fonctionner.
Dans le même temps, expertise, procès, appels en garantie vont se succéder à un rythme effréné.
Pour connaitre le détail de la délibération qui nous sera soumise demain soir au conseil municipal : Cuisine-Centrale-Rapport-Definitif
Pour ma part, je m'abstiendrai sur ce sujet dans l'attente des prochains épisodes du feuilleton qui va nous tenir en haleine pendant de longues années"
Philippe Gonon conseiller municipal MODEM