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Sale temps pour DSK après l'embellie du week-end: Tristane Banon porte plainte pour tentative de viol en février 2003. Le délais de prescription est de dix ans en matière de tentative de viol.
Me Koubbi, avocat de Tristane Banon indique que cette dernière n’avait pas porté plainte à la suite de l’agression de l’écrivain journaliste : sa mère, Anne Mansouret, conseillère régionale socialiste de Haute-Normandie l’en avait dissuadé.
Sur " Rue 89" elle a affirmé que « …la vie de sa fille qui venait débuter dans le journalisme, a été bousculée, elle a craqué un nombre inconsidéré de fois».Elle indique aussi que DSK est le père de la meilleure amie de sa fille Tristane et l'ex-mari de sa marraine. Porter plainte s'avérait dès lors «compliqué». «…J'en ai parlé une fois avec DSK. Il a dit “je sais pas ce qui m'a pris, j'ai pété un plomb”...» Pourtant, la vidéo de Tristane Banon racontant en détail sa version des faits en février 2007 dans une émission de télévision animée par Thierry Ardisson est très accusatrice: «…«Quand je suis rentrée dans cet appartement, je me suis sentie tout de suite mal à l'aise, explique la plaignante ( l’Express) « … Il m'a proposé un café, j'ai sorti mon dictaphone, il a voulu qu'on aille sur le canapé, puis que je lui tienne la main pour répondre… »... /… »… J'ai voulu m'en aller. Il a arrêté le dictaphone, m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre…» /…Ca s'est très, très mal fini, parce qu'on a fini par se battre (...) Moi, j'ai donné des coups de pied. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean…»
Les conséquences post-traumatiques d'un viol ou d'une tentative de viol sont diverse: angoisse, insomnies, dépression, troubles sexuels, cauchemars, perte de confiance en soi, troubles de l'alimentation, sentiment de honte, de culpabilité, peur de sortir de chez soi, difficultés de concentration, peur d'être seule. Seulement 10 % des victimes décident de s'adresser à la Justice et de porter plainte, c'est sûrement en raison du sentiment de culpabilité que ressentent les victimes car la parole n'est pas facile et souvent mise en doute.A Besançon, les élues femmes (Vertes, PS, PC…) n'on jamais communiqué sur l'affaire DSK : ces affaires de femmes ne les concernent pas. La plainte de Tristane Banon ne devrait pourtant pas les laisser indifférentes.
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