« Faite pour tout le peuple, la république laïque libère le droit de ce qui divise les hommes. Ni religions reconnues, ni athéisme consacré. Une même loi vaut pour tous, et elle ne doit ne viser que l’intérêt général. A la liberté de conscience se conjugue la pleine égalité de celui qui croit au ciel et de celui qui n’y croit pas.Laïcité : un idéal de concorde, fondé sur une haute idée de l’homme et de la Cité »
« Une inquiétante guerre des dieux se profile dans un monde où les crispations sur des identités imaginaires accompagnent l’inhumanité d’un mercantilisme sans rivages. Dans un tel contexte, l’idéal laïque, fait de confiance en une humanité accomplie et maîtresse d’elle-même, redonne un sens à l’espoir. Les choix qui règlent la vie personnelle sont d'autant plus libres que la laïcité radicalise le respect de la sphère privée en émancipant le droit de tout privilège accordé à un modèle d'accomplissement. Nulle éthique de vie n’est imposée par l’Etat, dont les écoles, publiques et laïques, ne doivent promouvoir que les principes universels de l’émancipation. Ni la science ni la morale ne relèvent de l’endoctrinement : ce sont bien plutôt l’autonomie de jugement et le pari sur la culture qui peuvent les fonder solidement. Le rapport laïc à la morale s’articule ici au partage du savoir qui affranchit de toute tutelle. Quant aux conditions concrètes de la liberté ainsi conçue, l'Etat laïque les assure pour tous s'il joue pleinement son rôle par la promotion de l'instruction publique et de la justice sociale »
« Contrairement aux particularismes exclusifs, la laïcité permet de concilier la diversité des croyances et des patrimoines culturels avec l’égalité des droits. Ainsi, le bien commun échappe à la guerre des dieux. Et l'ouverture à l'universel est préservée par l'espace civique. La laïcité n’est donc pas le degré zéro des convictions. Elle parie sur des hommes libres, maîtres de leur jugement, capables de concorde authentique. L’école laïque apprend à ne pas transiger avec l’exigence de vérité. Cette confiance dans la souveraineté de la pensée humaine est la vertu propre à la laïcité, force d’âme fraternelle où se transcendent les "différences". Liberté, égalité et fraternité trouvent en elle leur sens plein et généreux »
Henri Pena-Ruiz est agrégé et docteur en philosophie, maître de conférences à l'Institut politique de Paris. Il est membre du Parti de Gauche.
Henri Peña-Ruiz sur la pensée de Marx par lepartidegauche
verbiage et étroitesse d'esprit de la laïcité outrancière la religion est une necessité pour la planète autant que l'air qu'on respire. la droite , la gauche quel intéret à la défense d'un concept dépassé
Rédigé par : anonyme | 10 janvier 2013 à 01:12