Des élus de l’opposition pensent que le SMA n’est pas mis en place de façon optimale à Besançon lors des jours de grève dans l’éducation nationale et ils le font savoir. La municipalité rétorque que l’obligation légale d’assurer un service minimum d’accueil les jours de grève dans le primaire relève des maires et que la loi est respectée à Besançon. Légalement, tout est en ordre: moins d’une centaine d’enfants seraient concernés chaque fois.Néamoins, la situation locale appelle quelques remarques.
Depuis la création du SMA, les parents reçoivent à chaque mouvement de grève le même courrier du maire leur indiquant les modalités d’applications de la loi à Besançon.A la lecture de ce courrier récurrent, on est en droit de s’interroger sur la réelle volonté du maire, (donc de l’équipe municipale toutes chapelles confondues) de dépasser les clivages électoraux habituels en permettant vraiment aux parents d’utiliser les structures proposées de façon rationnelle, c'est à dire simple et efficace pour eux. Les parents doivent procéder à une inscription rapide de leurs enfants (entre 8 h 30 et 8 h 45) dans une des structure de quartier après avoir découvert si la classe de leur enfant est impactée par le SMA. Le service de cantine n’est pas assuré le midi (alors que tous les agents de restauration ne sont pas systématiquement en grève)
Plus déroutant est l’appel lancé par le premier magistrat qui « …fait appel au sens civique des parents et leur recommande dans la mesure du possible, de garder leurs enfants à la maison ce jour… »
Que signifie cette recommandation ? Le sens civique d’un maire n’est pas de demander à des parents de ne pas de mettre leurs enfants à l'école les jours de grève mais de leur dire comment il décline le SMA dans sa ville pour leur éviter les problèmes de garde et uniquement cela. Il y a dans cette demande un positionnement politique auquel la majorité gauche plurielle habitue désormais les bisontins, quelque soit leur vote de 2008. On ne compte plus les éditoriaux de BVV qui font allusion aux conséquences néfastes de la politique gouvernementale sur le quotidien des citoyens de notre ville.
Pas étonnant alors que des parents pour lesquels ce système est inapplicable se débrouillent par leurs propres moyens (de ce point de vue, ils sont donc considérés comme faisant preuve d’un sens civique aigu) ou demandent à des enseignants, réceptifs à leurs problèmes une garderie contrainte dans l ‘illégalité la plus totale.Ces derniers sont alors obligés d'expliquer le SMA par un écrit dans le cahier de liaison en indiquant que désormais, ils ne dérogeraient plus à la loi : « …merci de respecter cette règle dorénavant… » Combien d’écoles ont ainsi pallié l’insuffisance locale quelque peu partisane du maire ? Dans quelles conditions l’accueil a t’il été effectué ? Il faut remercier ces équipes pédagogiques qui ont compris la détresse des parents. Elles n’acceptent plus ces entorses ponctuelles alors que les jours de grève se sont multipliés ces dernières semaines.
Le faible taux d’occupation des structures disponibles pourrait alors s’expliquer par un système peu rationnel non utilisé par les parents.
alors ca twitte ?
morte de rire
j'ai pu lire ton article par une alerte twitter recue à Lyon
tu m'as pas fait de mail
Rédigé par : Anne | 20 novembre 2010 à 01:01
sma, mais les parents font aussi la gréve !!! donc n’ont pas de pb de garde, sans parler de tous les chomeurs!!!
Rédigé par : Jacques So. | 06 novembre 2010 à 17:01
le texte est un peu tiré par les cheveux
le service proposé est déja pas clair pour tous et le mot aux parents est pas mieux non plus
Rédigé par : René (pontus) | 06 novembre 2010 à 13:45
que vous soyez citoyen de ville de gauche ou de ville de droite vous devriez avoir les services égaux c'est la loi de la république
Rédigé par : anonyme | 06 novembre 2010 à 03:10