BESAGORA

(presque) tout ce que vous voudriez savoir sur le conseil municipal et que l'on vous montre pas...

Lors du conseil municipal de Besançon du lundi 28 septembre 2009, le patron de l'exécutif n'a pas apprécié et trouvé scandaleux que l'élu du Modem filme ses interventions afin de les mettre en ligne sur son espace Twitter à l'aide d'un I Phone.Il faut rappeler que la retransmission en live du conseil municipal, pratique banalisée dans les autres villes capitales régionales, n'est pas d'actualité à Besançon car le maire est un opposant farouche de tout visionage des débats sur le site internet de la ville.Le responsable régional du Modem a déclaré sur FR 3 que le conseiller municipal du Modem avait commis une maladresse en n'informant pas le maire de sa démarche.

L'essentiel de l'argumentation repose sur la mauvaise image des élus politiques locaux qui pourrait être renvoyée aux bisontins, le coût technique de la retransmission et le manque d'intérêt supposé des administrés.

Le 19 septembre, un essai de visionnage en streaming du conseil municipal exceptionnel avec les élus de la ville jumelle de Fribourg aurait attiré (dixit le maire dans l'Est-Républicain du 30 septembre) seulement 10 connexions pour un coût de 7.460 euros ( ! ! ! ).En réalité, cette  première sur le site de la ville était fort éloignée des préoccupations ordinaires de la population; peu médiatisée, son absent au début des interventions, images trop statiques, longs monologues, traduction simultanée...Ce n'était pas avec Fribourg qu'il fallait innover mais avec le passionnant débat sur les graves problèmes du sport de haut niveau à Besançon: succès assuré mais politiquement beaucoup plus risqué.

Dans la ville du réseau Lumière disposant d'un département TIC compétent, de jeunes élues racontant au fil des jours leurs activités personnelles et politiques sur les réseaux sociaux, d'un adjoint à la communication et aux TIC, on croit rêver... 

        

   

        capture de la vidéo lors du CM Besançon-Fribourg

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    jeudi 1 octobre : le blog  Webcitoyen.com  parle de Besançon

 

Recommandé par des Influenceurs

instantanés bisontins

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l'autre festival de Besançon: le crescendo des taxes foncières...

Après l'envol des taxes d'habitation c'est aux taxes foncières d'exploser à Besançon.

Comme dans la plupart des grandes villes, les taux de Besançon étaient resté stables l'an dernier: élections municipales oblige.L'art de faire de la politique consiste dans la gestion du temps électoral.

Les impôts augmentent donc logiquement en début de mandature pour être stabilisés ensuite. Les français ont la mémoire courte, c'est bien connu.

Sale temps pour les bisontins et pour les habitants de l'agglo. Avec un montant moyen de 1089 € et une augmentation de 4,70 %, Besançon est dans le palmarès de tête.Les explications données (chute des taxes sur la vente des logements en raison de la crise, par exemple) n'expliquent en rien ces hausses. Les communes n'ont pas de toute évidence une gestion logique. On devrait épargner pour les années de "vaches maigres"  et prévoir de minorer certaines dépenses en cette période de crise.Y a t'il dérive à Besançon et ailleurs ? 

Et si l'empilement des compétences économiques entre, la commune, l'agglomération, le département, la région imposait désormais de regarder différemment les réformes envisagées de ces collectivités ? 

lire et écrire les commentaires 

commune: +5,73 %, département: +9,32 %, région: + 2,33 %

  

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 une première à Besançon: effet des Blogs ?

 

Annoncé ici dès hier comme une première, le conseil municipal commun Besançon - Fribourg a été retransmis en direct ce matin sur le site de la ville LIEN ; ce qui semblait difficile techniquement et peu souhaité politiquement il y a encore quelques mois (lire l'article de BESAGORA sur la ville déconnectée)  devient donc réalité: effet des blogs et des commentaires ?  Le webmaster n'indique pas si la consultation sera possible en différé ou si le prochain conseil municipal du 28 septembre sera retransmis depuis la mairie.Ce qui est possible depuis la CCI devrait l'être aussi à 800 mêtres de là grace aux performances du Réseau Lumière...A moins que les échanges lors de conseils municipaux plus politiques et moins consensuels que celui de la CCI, baptisé par les participants de séminaire, C.M. exptionnel ou C.M. d'amitié, ne soit pas toujours un bon exemple pour les citoyens.Aujourd'hui, les sujets étaient consensuels et les discours de bonne tenue.On avait pourtant plus l'impression d'assister un débat universitaire bon enfant qu'à une agora politique.

   merci à Denis pour la capture d'écran 

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actualité politique:

Le nouveau site de Ségolène Royal découvert par une "besagorienne" :

   cliquez ICI

un style totalement innovant qui fera date dans les chartes graphiques...

   

suicides à France-Télécom: Didier Lombard parle d'une mode, d'autres de machine à broyer...

téléréunion de cadres supérieurs ils parlent suicide:

                               édifiant CLIQUEZ ICI

La fin du monopole des grandes entreprises publiques se fait dans la douleur. Depuis 1989 France-Télécom redéploie ses effectifs en interne ou les pousse vers la sortie. Des dizaine de milliers de salariés ont changé de fonction, de statut ou de lieu de travail. "...la direction de France-Télécom fait mine de découvrir l'ampleur du problème mais en réalité, elle savait qu'il y allait avoir de la casse et ce, bien avant 2007 et l'instauration d' un Observatoire du stress et de la mobilité forcée..."  écrit Ivan du Roy (dans Témoignage chrétien) et auteur de " Orange stressé, le management par le stress à France-Télécom" (ed.La Découverte).Il apparait qu'en 1995, soit avant l'ouverture à la concurrence, la direction aurait déja demandé aux médecins du travail de comptabiliser les suicides. Dans une enquête minitieuse: "La Machine à Broyer - Quand les privatisations tuent:France-Télécom" (J-Cl.Gawsewitch Editeur), Dominique Decèze, journaliste, spécialiste des relations sociales et de la santé au travail, décrivait en août 2004 l'étendue des dégas et de la violence délibérée avec laquelle l'entreprise s'est attaquée à son personnel.Il inqiquait que le mal de vivre était déja une réalité quantifiable: stress, maladies, suicides, dépressions, pression hiérarchiques, placardisation, harcèlement.Comment la libéralisation d'une entreprise s'est t'elle faite aux prix de la vie de ses employés ?

Je publie ICI la lettre dramatique d'un employé disparu... une pétition en ligne est aussi disponible.

La réponse du président Didier Lombard qui a hérité ce lourd dossier de ses prédécesseurs, tel que Thierry Breton, n'a pas été à la hauteur du drame: Lors de la "convocation" de Xavier Darcos,ministre des affaires sociales, il a indiqué la mise en place d'un N° vert, le gel des mutations et l'augmentation des médecins du travail.Réponse non convaincante d'une entreprise dont le coeur de métier essentiellement technique est devenu purement commercial dans la tourmente désormais mise en pleine lumière.Didier Lombard (voir sa biographie) est l'homme des hautes technologies.Il a publié un rapport remarqué : "Le Brevet et l'Innovation".

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l'image de France-Télécom plonge dans l'opinion publique:  lien vers "Le monde"

ils n'aiment pas la mixité...alors une femme parle d'eux...

L'assemblée générale annuelle (convent) du Grand Orient de France (GODF) se termine par un vote majoritaire contre l'entrée des femmes (initiation) en son sein.Cette absence de mixité est pourtant relative car les "frêres" travaillent souvent ensemble dans leurs locaux (loges) La question de la mixité empoisonne depuis longtemps le GODF.Le règlement intérieur ne parle que d’initier des « hommes libres et bonnes mœurs ».L’image de l’institution se dégrade aux yeux de la  société.Difficile en effet pour les défenseurs de la läïcité de pourfendre  les piscines réservées au femmes et d’expliquer qu’il n’y a pas mélanges dans les loges.

 

Confédération de loges locales, le GODF ne badine pas avec la démocratie interne: liberté de choix, mixité ou masculinité, une tendance de fond conduit les votes, convent après convent, vers l’initiation des femmes.Sophie Coignard, dans un livre bien documenté mais aussi très critiqué, enquète sur cette confrérie mythique mais bien réelle.L'influence dans les sphères publiques et économique des "frères et des soeurs" constitue d'après elle, un Etat dans l'Etat.  

 

avril 2010: les loges du Grand Orient deviennent mixte  lire l'article