Le bisontin Ghani Yalouz, directeur technique de la Fédération française d’athlétisme aura à tirer les conséquences du calamiteux spectacle donnée ce vendredi soir au du meeting de Monaco. Medhi Baala et Mahiedine Mekhissi se sont violement agressés devant les spectateurs et les télévisions du monde entier. Medhi Baala a donné des explications dignes des cours de récréations «...on est des hommes avant d'être sportifs... J'ai eu l'impression de rêver, d'avoir 15 ans… » Les spectateurs du stade Louis II ont sifflé ce spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. On sait que les deux athlètes, médaillés de Pékin, ne s'aiment pas. Cela ne justifie pas coups de tête et de poings devant les télévisions du monde.
Communiqué de la fédération diffusé ce samedi qui suspend provisoirement les deux athlètes:
"...Mehdi Baala et Mahieddine Mekhissi Benabbad ont fait l'objet d'une "suspension provisoire", suite à leur bagarre vendredi lors du meeting Herculis de Monaco, "Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, a décidé, ce jour, de saisir en urgence la commission disciplinaire dela FFA afin de faire toute la lumière sur cet incident et prendre les mesures qui s'imposent. Dans le même temps, le bureau fédéral conformément aux règlements généraux a décidé d'une suspension provisoire des deux athlètes en attendant la réunion de la commission disciplinaire. Celle-ci se réunira en urgence et au plus tôt sous 8 jours, comme le prévoit le règlement disciplinaire..."
C’est vrai qu’à 15 ans, il est normal de s’agresser pour des futilités . C’est vrai que l’on peut arriver à ce niveau sans avoir aucun sel-contrôle. C’est vrai que l’on peut avoir aucun respect pour les spectateurs. C’est vrai qu’ils se fichent de donner l’exemple. C’est vrai que l’altercation a commencé par un coup de tête et qu’il y a un précédent : un certain Zinedine Zidane. C'est vrai que certains sportifs de haut niveau n'ont plus à donner l'exemple. C'est vrai qu'on est entré dans une autre époque.
Vous ne pouvez plus visionner cette vidéo. Autorisée par Gery H en juillet, l'auteur a cécidé depuis de la ...PRIVATISER ...
1993 : début des travaux du tunnel routier sous Citadelle ; ce dernier a été mis en service le 20 avril 1996. L’inauguration par Robert Schwint, avait donné lieu à un rassemblement de plus de 3000 bisontins qui se bousculaient et avaient dansé tard dans la nuit grâce à l’orchestre « Champagne » dans un tunnel transformé en discothèque. Un nouveau plan de circulation était mis en place; on nous expliquait « que la boucle était bouclée » : plus besoin pour les automobilistes arrivant de Beure par la N 83 d’embouteiller la ville en rejoignant la célèbre « côte de Morre »15 ans plus tard, on sait que le tunnel sous la Citadelle n’a pas désengorgé la ville même si son utilité ne fait aucun doute.
2011: une portion de la 2x2 voies du contournement de Besançon entre Beure et La Vèze, comportant deux tunnels et trois viaducs a été inaugurée mais cette fois-ci, sans tambours ni trompettes. Uniquement des officiels, élus et invités triés sur le volet, transportés en bus pour découvrir la grandiose réalisation. On a évité la populace. Crainte des manifestations d' opposants ou confirmation de la distance prise progressivement entre les élus et leurs électeurs (enfin, ce qu’il en reste…) ? Pas de festivités ni de buffet. Les contribuables sont informés qu’ils pourront emprunter le viaduc demain mardi à 10 heures.Circulez: vous verrez…demain.
L’inauguration est passée pratiquement inaperçue. Les maires du plateau sous l’impulsion du conseiller général Yves-Michel Dahoui avaient fait leur propre cérémonie en catimini il y a 15 jours (on a toujours pas très bien compris pourquoi). Deux élus bisontins ( Philippe Gonon et Pascal Bonnet) ont boycotté l’évènement en expliquant que le projet a explosé de 100 à 160 M€, et que l’installation de feux tricolores à Planoise et à Beure allait paralyser Besançon ( ils n’ont pas tout à fait tort) lire l'argumentaire du premier.Parcal Bonnet a toujours été contre le projet en voulant un contournement "large" de Besançon.
Autres temps, autres élus, autres mœurs. Alors, vous pensez bien que l’inauguration avec les citoyens ordinaires, on y a même pas pensé ; les temps ne sont plus à la fête .Estimez-vous encore heureux, bonnes gens qu’on ne vous ait pas installé des péages à chaque extrémité pour vous faire payer le tronçon manquant entre les « tours de l’Amitié » et le rond-point de Beure. On va seulement nous mettre un radar « nouvelle génération » dans un des tunnels en septembre: dans la ville dont l'ancien logo était " Besançon, l’ Innovation" (sans cédille rouge), on ne pouvait pas moins faire !
mardi 12 juillet -18 heures, réponse de Yves-Michel DAHOUI, vice-président du GG 25, adjoint au maire de Besançon:
Les raisons qui m'ont poussé à "pré-inaugurer " la voie des Mercureaux en compagnie d'élus du Plateau, c'est précisément pour que les citoyens ne soient pas oubliés. Lors de notre initiative nous avons rendu hommage à la patience de la population du Plateau qui a pendant plus de 20 ans subi les conséquences du retard apporté à la réalisation de la voie de contournement. J'ai été ainsi très souvent sollicité par les maires du plateau pour pallier à l'insécurité liée à l'augmentation croissante du trafic routier (aménagement permettant notamment de ralentir la vitesse des automobilistes qui, voulant éviter l'encombrement de la côte de MORRE, passaient par FONTAIN, ARGUEL, BEURE ou encore,MONTFAUCON ou MORRE).
Cette manifestation "officieuse " constituait donc un simple clin d'œil complice à l'égard d'une population dont on savait qu'elle serait probablement oubliée lors de l'inauguration officielle....Nous voulions également, par cette initiative, témoigner de notre vigilance pour les problèmes cruciaux qui demeurent, notamment concernant le "chainon manquant " BEURE-MICROPOLIS.
Une fois n’est pas coutume : je voulais faire un billet concernant l’histoire à rebondissement de la nouvelle cuisine centrale de la ville de Besançon. Le blog de Philippe Gonon, conseiller municipal Modem est tellement exhaustif sur le sujet qu’avec son autorisation, je le reproduit in-extenso.Le conseil municipal devra statuer ce soir sur ce dossier ubuesque qui risque de coûter très cher aux bisontin(e)s...
" Destinée à remplacer les vieilles cuisines dont disposait la ville, Besancon a voulu se doter d'une cuisine unique " centrale" pour fabriquer les 5000 à 5500 repas / jour qu'elle doit livrer aux écoles, personnes âgées.......
Patatras, cet outil à la pointe du progrès technique , Besançon l'innovation oblige, s'est révélé un bide technique parfait.
Malgré les 7 millionsdéjà investis et les 2 ans de retard ( elle aurait du fonctionner en septembre 2009, ce sont à ce jour les bonnes vieilles cuisines à bout de souffle qui assurent le service.
Après moultes incertitudes sur le devenir de cet outil ( il a même été envisagé un moment de le raser purement et simplement) , l'expert missionné par le tribunal saisi par la ville a demandé que soit relancée la consultation d'entreprises pour que cette cuisine fonctionne mais selon des process plus classiques et surtout éprouvés, fiables.
Le conseil va donc constituer un jury d'élus ( parfaitement incompétents pour juger de la technicité des process proposés) et surtout de personnes qualifiés pour sélectionner , parmi les offres reçues, celle qui sera retenue pour relancer la machine.
Logiquement donc, en septembre 2013 et avec quelques millions supplémentaires , la ville disposera d'une cuisine centrale en état de fonctionner.
Dans le même temps, expertise, procès, appels en garantie vont se succéder à un rythme effréné.
Pour ma part, je m'abstiendrai sur ce sujet dans l'attente des prochains épisodes du feuilleton qui va nous tenir en haleine pendant de longues années"
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Que d’évènements en quelques jours, que d’émotions aussi .Les évènements se bousculent, comme s’ils étaient pressés de se manifester avant de partir en vacances.
La libération des otages à peine annoncée, à peine savourée, qu’elle doit céder la une aux rebondissements du procès DSK.
Et maintenant ?
La classe politique s’interroge. Peut-il revenir dans la course à la présidentielle ? En a-t-il seulement envie ? Que vont faire ses partisans déjà engagés aux côtés d’autres candidats ?
La réponse bien sûr lui appartient.
Mais, je crois que son retour dans le jeu politique immédiat n’est pas souhaitable pour la gauche. Il n’est plus, mais l’était-il avant, en situation de rassembler et de représenter la gauche.
Au moins pour trois raisons :
Les évènements récents, avec l’étalage de l’argent et la révélation de fragilités, sont politiquement destructeurs pour un candidat de la gauche.
Ensuite, l’ouverture des primaires aux sympathisants ne lui est pas favorable. En effet, dans un parti de notables, d’élus, comme le PS, les militants sont sensibles aux avis des élus de proximité. En revanche, les sympathisants sont davantage à l’écoute de l’opinion.
Or, de récents sondages indiquent clairement que l’opinion n’est pas très favorable à un retour rapide de DSK dans le jeu politique.
Et puis, c’est peu dire que DSK représente l’aile droite du PS.
Ancien directeur général du FMI, il incarne la soumission aux agences de notation, le respect des lois du marché. Des lois du marché rejetées avec force par les indignés d’Athènes et de Madrid .Quand des dirigeants sont davantage préoccupés par la réaction des marchés que par le désespoir de leur peuple, on peut légitimement s’interroger sur la finalité de la politique.
Alors, quel message le PS veut-il faire passer ?
Celui des marchés, des agences de notation ou celui de l’espoir pour des populations désespérées ?
par Jacques VUILLEMIN (ancien premier adjoint de Robert SCHWINT)
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Sale temps pour DSK après l'embellie du week-end: Tristane Banon porte plainte pour tentative de viol en février 2003. Le délais de prescription est de dix ans en matière de tentative de viol.
Me Koubbi, avocat de Tristane Banon indique que cette dernière n’avait pas porté plainte à la suite de l’agression de l’écrivain journaliste : sa mère, Anne Mansouret, conseillère régionale socialiste de Haute-Normandie l’en avait dissuadé.
Sur " Rue 89" elle a affirmé que « …la vie de sa fille qui venait débuter dans le journalisme, a été bousculée, elle a craqué un nombre inconsidéré de fois».Elle indique aussi que DSK est le père de la meilleure amie de sa fille Tristane et l'ex-mari de sa marraine. Porter plainte s'avérait dès lors «compliqué». «…J'en ai parlé une fois avec DSK. Il a dit “je sais pas ce qui m'a pris, j'ai pété un plomb”...» Pourtant, la vidéo de Tristane Banon racontant en détail sa version des faits en février 2007 dans une émission de télévision animée par Thierry Ardisson est très accusatrice: «…«Quand je suis rentrée dans cet appartement, je me suis sentie tout de suite mal à l'aise, explique la plaignante ( l’Express) « … Il m'a proposé un café, j'ai sorti mon dictaphone, il a voulu qu'on aille sur le canapé, puis que je lui tienne la main pour répondre… »... /… »… J'ai voulu m'en aller. Il a arrêté le dictaphone, m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre…» /…Ca s'est très, très mal fini, parce qu'on a fini par se battre (...) Moi, j'ai donné des coups de pied. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean…»
Les conséquences post-traumatiques d'un viol ou d'une tentative de viol sont diverse: angoisse,insomnies, dépression, troubles sexuels, cauchemars, perte de confiance en soi, troubles de l'alimentation, sentiment de honte, de culpabilité, peur de sortir de chez soi, difficultés de concentration, peur d'être seule. Seulement 10 % des victimes décident de s'adresser à la Justice et de porter plainte, c'est sûrement en raison du sentiment de culpabilité que ressentent les victimes car la parole n'est pas facile et souvent mise en doute.A Besançon, les élues femmes (Vertes, PS, PC…) n'on jamais communiqué sur l'affaire DSK : ces affaires de femmes ne les concernent pas. La plainte de Tristane Banon ne devrait pourtant pas les laisser indifférentes.