Mireille Péquignot, déléguée communautaire, conseillère municipale Nouveau Centre et conseillère régionale,a écrit "une lettre ouverte" à Jean-Louis Fousseret, président de la CAGB afin de répondre à celle que ce dernier lui avait adressé. Elle avait reproché à JLF " de jouer les VRP de luxe de l’entreprise espagnole CAF, concurrente d’Alstom" (lire le billet précédent) L'affrontement entre la jeune élue et le maire de Besançon, président de la CAGB ne semble pas terminé. Les amis du maire avaient quitté la séance de la CAGB : ils ne souhaitaient pas entendre ce que leur collègue, élue comme eux, avait à leur dire. Le texte ne manque pas d'intérêt même si les arguments sont parfois redondants. L'élue municipale et régionale répond point par point à JLF.
Elle considére toujours le choix de la société CAF comme inopportun et les activités "promotionnelles" du maire critiquables.
Un bras de fer sérieux ? On est loin ici de demander s'il est malvenu de réaliser un tramway à Besançon ou d'en choisir la couleur. L'opposition à la construction du tramway avait été molle. Cette passe d'arme est déconnectée de l'existence des grands travaux bisontins qui démarrent. Elle reste pour le moment une affaire personnelle. Le responsable de l'opposition municipale, Jean Rosselot, semble en retrait de ces échanges épistolaires. Pas certain que le maire poursuive la polémique...
intégralité de la lettre ouverte de Mireille PEQUIGNOT:
Monsieur le Président rue Gabriel Plançon 25000 BESANÇON
Besançon le 13 octobre 2011
Objet :
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la CAGB
Monsieur le Président,
J’ai découvert avec incrédulité dans la presse la lettre ouverte que vous m’avez adressée. Face à la tentative d’intimidation, aux menaces, au dénigrement et aux mensonges distillés dans celle-ci, je ne retire rien de mes déclarations. Je tiens à apporter une réponse sur les points importants.
Vous me reprochez mes interrogations sur votre rôle de plus en plus actif et visible de VRP de luxe en France de l’entreprise espagnole CAF que vous choisi dans le cadre du marché du tramway bisontin, au détriment d’Alstom, un des leaders de la fabrication de tramways, par ailleurs un des plus gros employeurs industriels de Franche-Comté.
Au regard du gaspillage des deniers publics et des procès engendrés par vos choix discutables de ces dernières années, notamment les dossiers de la cuisine centrale (7 millions d’euros) et Sonorama (1 million d’euros), votre gestion des projets suscite une méfiance croissante.
Par ailleurs, la mise en scène publicitaire et médiatique à outrance de CAF à laquelle vous vous livrez, ainsi que votre dévouement à l’égard d’un concurrent d’Alstom suscitent des interrogations bien légitimes. Quel intérêt pour Besançon, l’agglo, la région ? Est-ce le rôle du Maire de la capitale comtoise de soutenir les concurrents de nos industriels ?
Je rappelle que l’entreprise CAF qui a remporté le marché du tramway bisontin, montre de nombreux signes de fragilité. A ce jour, CAF a enregistré une seule commande dans l’hexagone, celle de Besançon. L’Usine Nouvelle du 29 septembre dernier titrait : « Le tramway de Besançon sauve l'usine française de CAF », pour combien de temps ? Une fois l’assemblage du tramway bisontin terminé, que fera CAF France si elle ne décroche pas de nouvelles commandes ? Quelle garantie pour le maintien de l’emploi et du site d’assemblage de CAF en France ?
Contrairement à vos affirmations, je vous cite :
Si on ne devait écouter que les discours crédibles on serait amené a se sauver bien souvent.
Par ailleurs le jugement de crédibilité est le votre.
Sans vouloir comparer Mme Pequignot que je ne connais pas a certains savants illustres ou artistes, on sait que pas mal de gens admirés aujourd hui on finit dans la misère ou sur le bucher parce que personne ne les considérait crédibles.
A une époque (la notre) ou le législateur nous demande d' assurer l égalité des chances quelques soient le sexe, l'appartenance ethnique ou religieuses, a l âge, il me semble malvenu que des élus de la république s'arroger le droit a l'irrespect.
Rédigé par : Archi | 18 octobre 2011 à 12:25
ARCHI cette femme ne fait pas un caprice, elle fait pire, elle veut exister coûte que coûte en étant persuadée d'avoir raison en nous présentant des argumentations non-crédibles. Elle utilise les lettres ouvertes tellement nulles que l'Est-Républicain ou france région locale ne les reprend pas.Devant la pauvreté de ses arguments on peut comprendre que les élus n'aient pas envie d'écouter des tissus d'affabulations.pas glorieux de reproduire cette lettre ici.
Rédigé par : Christian V | 17 octobre 2011 à 14:21
un fin connaisseur des arcanes du PS. c'est un épisode oublié
Rédigé par : L. Kevin | 17 octobre 2011 à 10:48
Commentaires redondants ?
oui, mais ils ne manquent pas de sels
un peu facile de résumer à une envie d'exister de la droite.
ceci dit cette réflexion amène aussi à se poser la question de la capacité de la gauche à laisser respirer d'autres qu'elle-même.
Comme chacune le sait, la gauche a le monopole du cœur, de la pensée, du jugement (à l'emporte-pièce ?).
Comment ne pas se pâmer d'admiration devant chaque déclaration de la gauche, quand la droite ne fait que faire des caprices ! Daniel, j'espérais mieux de tes lecteurs.
Rédigé par : Archi | 17 octobre 2011 à 09:20
Elle vide toutes les salles qu'elle investi mais que fait rosselot
il parait qu'il est en vacances et voit le combat de loin
pauvre droite incontrolable qui voudrait diriger besançon
ils ont du travail de crédibilisation avant
merci de nous informer pour ces lettres
Rédigé par : Gthuj | 15 octobre 2011 à 01:13
non les blogs = liberté de critique on adore. monsieur sur twitter mettez votre photo et parlez nous de vous
Rédigé par : Nadia | 14 octobre 2011 à 15:11
non les blogs servent à parler c'est bien si la droite fait un max
Rédigé par : anonyme | 14 octobre 2011 à 15:06
c'est comme les primaire ca commence à me gonfler un max cette envie d'exister de la droite
Rédigé par : Julien j. | 14 octobre 2011 à 13:50