C'était il y a déja 12 ans.Le début d'un siecle: une autre époque.
Un billet de l'Est-Républicain du mardi 18 juillet 2000 indiquait la fin symbolique du service public à France-Télécom qui n'était encore pas Orange bien que déja plus les PTT.C'est les ministres Quiles-Roquard (PS) qui ont initié la privatisation.
Personne ne sait si l'employé au drapeau a chanté "Bienvenue dans ma vie.com" . Il n'a pas baissé pavillon mais a, depuis, d'autres préocupations.
Ceux qui, de plus en plus nombreux, fréquentent ce blog, savent désormais avec un peu de retard, qui cultivait encore la fibre du service public il y a une décénie à deux pas de la cité universitaire Canot.
Le batiment, très bien placé dans ce qui devient peu à peu "le quartier de la City" abrite encore pour le moment, des équipement techniques de télécommunications.La ville serait intéressée pour des locaux d'archivage.
C'est désormais La Poste qui se privatise.Elle est à la croisé des chemins L’enjeu autour de l’existence des 6 000 bureaux de poste essentiel.Leur disparition ou leur transformation en agence postale,en point poste mobilise les postiers, les usagers et parfois les élus.La présence du bureau de poste est souvent le dernier et le premier point d’appui pour des communes en mal d’amenagement du territoire.
Des élus locaux résistent au travers de motion pétition voire de démission de conseils municipaux.Des collectifs émergent pour la défense et le développement des services publics.
Rappel intéressant... C'est en avril 1989 que M. Hubert Prévot, ancien commissaire général du Plan de 1981 à 1984, ancien secrétaire confédéral de la CFDT et membre du Parti socialiste, remet un prérapport à M. Paul Quilès, ministre des PTT de Michel Rocard, sur « la place du service public de la poste et des télécommunications » en France. Il évoque « un service public à vocation industrielle et commerciale, qui ne peut ignorer les lois du marché ».
M. Quilès, ministre des postes et télécommunications, estime, à propos du rapport Prévot, qu’« on ne dirige pas de grands ensembles comme les PTT avec un rétroviseur ni avec une godille ». Deux mois plus tard, il affirme que « le statu quo n’est pas possible, dans la mesure où il se traduirait par un déclin inéluctable et par l’abandon du service public ».
article et photo d'époque: Est-Républicain
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