Depuis la mi-septembre2010, la maison du 24 place Marulaz, ancien local syndical fermé depuis 3 ans est utilisée par un collectif qui déclare sur son site internet:
« …Depuis de nombreuses années, le besoin de locaux se fait sentir et s’exprime de différentes manières sans que chacune n’ait à ce jour permis d’aboutir à une situation satisfaisante laissant de nombreuses associations et collectifs en grande difficulté pour mener à bien leurs activités faute de locaux adéquats. Ce lieu, abandonné et laissé libre depuis plus de 3 ans est la marque des politiques sur les espaces et les besoins des citoyen.ne.s : le profit avant les besoins des habitant.e.s. Nous nous le sommes approprié.e.s pour nous tou.te.s, vous compris… »
La CASA Marulaz souhaite pérenniser ce lieu afin que l’on puisse y venir aux heures d’ouverture et de permanence pour discuter, boire un café, se réchauffer réchauffer, en toute convivialité. Ouvert à tous « les individus » aux collectifs, aux associations. Vous avez besoin de locaux, d’un espace atelier ou de réunion, de projection ou de débat, d’une permanence, d’un lieu pour monter une pièce de théâtre, faire votre bricolage ou votre couture, de salles de cours, ce projet correspond à vos attentes. Il suffit de s’inscrire au planning des activités et de s’informer auprès de la personne tenant l’accueil à la « Casa ».
Un ancien député du Doubs agrégé d'histoire, ancien conseiller général, ancien conseiller municipal de Robert Schwint, ancien professeur à l’école normale de Besançon et chroniqueur de BBV a écrit dans la rubrique « dialogue » de l’Est-Républicain de ce jour 22 novembre 2010)
Il indique que le texte sur les collectivités locales est passé de justesse grace à « … des voix venues de bourgs pourris… »
On peut discuter voire partager son analyse concernant la représentativité des élus au Sénat ou la composition des futurs conseils territoriaux .La violence des mots est inhabituelle. Pour l'ancien député socialiste, il est depuis longtemps évident que le recours à la proportionnelle au Sénat serait un progrès pour la démocratie: lire un de ses textes.
Ses diatribes sur les «... confettis antillais de l’empire... » qu’il qualifie de « bourgs pourris » sont loin d’avoir le parfum de la rose. Il dénonce une potentielle corruption morale dans ces collectivités d'outre-mer. Les élus concernés apprécieront...
Pourri = altéré par la décomposition, rance, gâté, avarié, corrompu moralement
Il y a trois ans le bisontin Martial Côte-Colisson avait porté plainte (VOIR l'AR de la PLAINTE) contre l' Etat français pour une traduction devant la cour de justice européenne (voir le précédent billet sur BESAGORA) Celui que les helvètes nomment "euro-turbo" n'acceptait pas que la législation européenne soit à géométrie variable en ce qui concerne la circulation du tabac et voulait que ses droits de citoyen dans l'UE soient respectés (LIRE LA PLAINTE)
Les directives concertant les quantités de tabac (et donc de cigarettes) que l’on pouvait rapporter lors d’un achat dans un pays de l’UE étaient contradictoires en France. en effet, le site de la douane française qui a subi des modifications depuis, donnait des informations erronées sur les quantités de tabac que l’on pouvait importer de l’EU en France pour une consommation personnelle (VOIR LE DOCUMENT).Fumeur de cigarillos, il ne savait plus où s’informer. Officiellement depuis des années, on pouvait faire l’acquisition de 800 cigarettes, 1 kg de tabac, 400 cigarillos par personne majeure. Le site de la douane française et les infos aux frontières étaient moins tolérantes.
C’est par divers médias qu’il a appris cette semaine que l’on pouvait désormais se fournir « pratiquement à volonté » en cigarettes et autres douceurs contestables pour nos poumons chez nos voisins européens.La loi se montrerait donc beaucoup plus libérale que Martial ne le demandait ! La dépêche de l’AFP a été reprise en boucle sur tous les médias nationaux toute la journée du mercredi 24 novembre. Personne ne mentionnait que la plainte d’un bisontin pouvait être à l’origine de cette nouvelle.
Pour Martial, la chronologie des évènements, documents à l’appui est la preuve de l'efficacité de son action. Sans blogs ni Twitter mais avec un acharnement très franc-comtois, le bisontin a remis les pendules (comtoises) à l’heure. Les bureaux de tabac proches de la Suisse peuvent dormir tranquilles, comme Andorre, nos voisins de Vallorbe ne sont pas encore dans l’UE.
Interview par téléphone photo: envoi de Martial (Waterloo) audio publié par Smartphone
Après trois ans de loyauté avec Nicolas Sarkozy, notre voisin alsacien Jean-Marie Bockel prépare ses cartons. Il était maire de Mulhouse et avait rejoint le gouvernement au titre de l’ouverture en 2007 où il a occupé trois postes de secrétaire d’Etat. Membre du parti socialiste pendant trente ans, il a quitté ce dernier en créant un nouveau parti de centre –gauche, La Gauche Moderne.
Victime de l’ouverture et du remaniement, il a compris tardivement la logique politique du choix des nouveaux ministres. Il a cru jusqu’au bout que la démarche de l’ouverture au centre gauche et au centre classique allait perdurer.Il multiplie ses explications depuis son éviction qu'il a de toute évidence peu appréciée.
« nous sommes dans une autre séquence …/…nous avons une droitisation, avec des personnes de qualité autour d’une famille de la majorité…/…on est dans une nouvelle histoire… »
Jean-Marie Bockel a un regret au niveau de son engagement politique à La Gauche Moderne
«…je suis loyal et carré comme un alsacien …se différencier, marquer son fortement identité sans tacler son propre camp (la gauche) , c’est pas mon style…/…on a été trop discrets…/… aujourd’hui, La Gauche Moderne va être très libre au sein de la majorité pour faire vivre « la réforme juste » …nous ne sommes pas centristes, nous sommes l’aile gauche de la majorité mais nous avons des affinités avec les centristes d’où qu’ils soient. Je me retrouve très bien dans la démarche initiée par Jean-Louis Borloo…/…c’est encore une chance de sauver les choses pour la majorité…/…Borloo savait déjà, moi je ne savais pas, il a eu un temps d’avance sur moi.
En politique, on sait quand on arrive mais jamais quand on part. Le communiqué de LGM résume l’état d’esprit de notre voisin alsacien :
De toute évidence, le marquage à droite du nouveau gouvernement est le fait politique majeur du remaniement. Dans ces conditions La Gauche Moderne, que j’y représentais, pas plus que les autres courants ou personnalités, tels Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin, n’y avaient plus leur place.La dynamique de l’ouverture a laissé la place au repli sur un seul des courants historiques de la majorité.On pouvait espérer, après trois ans et demi de participation loyale et engagée, à une politique de réforme - que nous avons toujours voulue la plus juste possible - parvenir à convaincre de la nécessité d’un nouvel élan tourné vers la cohésion sociale du pays, qui passe par la justice sociale.La période qui s’ouvre va donner à La Gauche Moderne un nouvel espace au sein de la majorité présidentielle, une expression plus libre pour faire des propositions vigoureuses afin de continuer à mettre en œuvre les réformes dont la France a besoin, des réformes utiles, réfléchies, pérennes et justes.
L’association « VIVRE AUX CHAPRAIS » invite les habitants à participer à débattre lors de sa prochaine Assemblée Générale qui aura lieu le jeudi 18 NOVEMBRE à partir de 18h3O au FJT LA CASSOTTE
Forte de ses 120 adhérents, d’un journal distribué à 4000 exemplaires dans le quartier, quatre fois par an, d’un site web www.chaprais.fr qui atteint ses 50 000 consultations, l’association « VIVRE AU CHAPRAIS » entend être une force de proposition concernant les questions du cadre de vie qui se posent aux Chapraisiens.A l’occasion de sa 12ème Assemblée Générale, elle invite tous les habitants intéressés à débattre de ces problèmes et plus particulièrement autour de 3 questions :
Comment concilier la sécurité des piétons, celle des cyclistes, la circulation des automobiles afin de maintenir en vie le commerce du quartier avec les changements introduits par le TRAM ?
De quelles salles communes de réunion ou d’activités pour le quartier ? Pour faire quoi ? Installées où ?
Quelles actions faut-t-il mener pour faire bouger la municipalité, en particulier dans le domaine de l’urbanisme ?
28 d, Rue de la Rotonde -25000 Besançon Contact : 03 81 50 60 07
18 h 5O. Le général sort de son bureau et pénètre dans la bibliothèque. A ce moment-là, Francis Maroux, le chauffeur, rentre dans les communs, dans la salle à manger du personnel. Petite pièce qui s'adosse aux cuisines. Il pend sa gabardine bleue au portemanteau de bois. Il attend les ordres. 18 h 55. Le général, assis, aligne les cartes retournées sur la feutrine verte qui recouvre la table de jeu. En face de lui, assez loin, de l'autre côté de la pièce, le poste TV est allumé, le son coupé, muet. A sa gauche, Mme de Gaulle tricote. Des petits carrés de laine multicolore qu'ensuite elle assemblera pour confectionner un petit dessus de lit : un patchwork. Le silence pèse. Seule la pendulette Directoire qui se trouve derrière le général égrène faiblement ses sept coups. 19 h 2. Le général se dresse de son fauteuil. Sa bouche s'ouvre comme s'il avait des difficultés pour respirer : — J'ai mal... J'ai mal... J'ai terriblement mal. Mme de Gaulle laisse son ouvrage et se précipite vers son époux. Elle n'aura pas le temps d'arriver jusqu'à lui. Le général s'affaisse sur le fauteuil, un genou à terre, le bras gauche étendu sur l'accoudoir. Ses lunettes gisent sur le tapis. Mme de Gaulle appelle à l'aide. Francis Maroux, Honorine et Charlotte arrivent en courant. Le chauffeur prend son maître dans ses bras et l'allonge. Charlotte repousse la table de jeu ; quelques cartes tombent. 19 h 5. « Appelez vite un médecin », dit Mme de Gaulle dans un souffle. Charlotte se précipite et demande le 323 à Bar-sur-Aube, le docteur Lacheny. - Venez vite, c'est grave, c'est pour le général. 19 h 8.Il faut le mettre sur un matelas. dit Mme de Gaulle. Charlotte va en prendre un au premier étage. Un petit matelas d'une personne prélevé sur le lit d'un petit-fils. Pendant ce temps-là, Maroux dégrafe le col, la cravate du général. Difficilement on installe le général sur le matelas.
J'ai redécouvert il y a deux mois Ben l' Oncle Soul dont j'avais écouté un titre un peu rapidement en juin.c'est une pure merveille de chanson française.Son style musical et son look sont rétros mais procurent une émotion dont la chanson française nous avait frustré depuis 30 ans.Une bonne idée : l’inviter à Besançon pour remplacer Sonorama !
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Un vrai bonheur de retrouver des textes et des musiques actuelles si éloignées du rap et soutenues par une orchestration des années 60. Décidément,à force de nous dire qu'on ne pouvais pas "swinguer" sur notre langue et que seuls les textes anglais se prêtaient aux mélodies "soul", on avait oublié que le gospel à la française pouvait exister.
L'orgue Hammond et les chœurs retrouvent une place de choix et sa façon soul de chanter n'a rien de démodé: au contraire, il ne dénature en rien la reprises de Pink Martini. Si j'aime par dessus tout White Stripes et Barbie Girl (en anglais pourtant) j'écoute en boucle depuis trois jours Soulman ( en français) C'est une longue carrière qui semble attendre ce jeune artiste originaire de Tours qui a inventé la francophonie musicale positive.
Il est sympa.Il parcourt Besançon en vélo et photographie tout ce qui dysfonctionne dans la cité. Il correspond par courriel: il n'a pas de site internet ni de blog.
Besagora est dans la liste de ses destinataires. Ses messages sont pratiquement quotidiens. J’ai utilisé une de ses photos (avec son autorisation) Il a eu les honneurs de la presse locale et de TF 1.Il énerve certains mais fait parfois mouche par sa pertinence. Il est un « Zorro des temps modernes »
Cette semaine, il fait dans l’investigation journalistique. Ses photos avec commentaires concernant « un homme de couleur » qui d’après lui « se serait fait agresser par des collègues de travail sur le chantier du tramway » ont été expédiées à ses nombreux destinataires habituels.
Un site internet a repris l’information. Le conditionnel est utilisé dans le texte mais le titre, même sous forme interrogative en forme de « scoop » laisse supposer, détails à l’appui, que quelque chose de pas net, peut-être une agression «raciste ou bizutage » (c’est selon) s’est déroulée devant l’objectif du témoin. Personne ne sait si une plainte a été déposée ou si les interprétations données reflètent la réalité mais les commentaires induits par la nouvelle affluent : les internautes adorent écrire sur ces sujets sensibles. Après tout, les blogs sont faits pour cela. Coupables, en état d’ébriété, joueurs, innocents, violents, référenceau nazisme…on peut lire un large pannel d' interprétations. Un mélange de certitudes et de jugements hatifs pourtant minoré par certains commentateurs qui demandent une enquête journalistique digne de ce nom.
Avéré ou non, cet épisode qui n’est pas le premier , montre une certaine dérive sur la toile. Alors que la mise en place de la télésurveillance par la municipalité peine à s’imposer en raison des justes réserves émises par certains élus, les bisontins doivent savoir que coupables ou non, leurs photos peuvent circuler avant de se retrouver (flouttées) sur des sites locaux. Acte raciste ou jeu sur un chantier? On espère connaître un jour la vérité; grace à une véritable enquète par exemple pour ne pas rester une fois de plus dans le flou artistique.
Pablo Picasso est né à Malaga le 25 septembre 1881, il aurait eu 129 ans aujourd’hui.Peintre et sculpteur, il est devenu avec Georges Braque le chef de file du mouvement cubiste. Mais on le connaît d’abord pour être le maître de l’art moderne. Son père était professeur de dessin et peintre.
Il est surtout connu pour la toile « Guernica » réalisée en 1936 à la suite de l’annonce du massacre perpétré dar les troupes de Franco dans le village éponyme. Picasso s'est également passionné pour la photographie et la gravure. Il s’est inspiré des dessins d’enfants en les remettant à l’honneur dans ses œuvres. Considéré comme le plus grand artiste du XXè siècle, il ne fait aucun doute que Pablo Picasso a chamboulé l'art d'appréhender la peinture.
Des élus de l’opposition pensent que le SMA n’est pas mis en place de façon optimale à Besançon lors des jours de grève dans l’éducation nationale et ils le font savoir. La municipalité rétorque que l’obligation légale d’assurer un service minimum d’accueil les jours de grève dans le primaire relève des maires et que la loi est respectée à Besançon. Légalement, tout est en ordre: moins d’une centaine d’enfants seraient concernés chaque fois.Néamoins, la situation locale appelle quelques remarques.
Depuis la création du SMA, les parents reçoivent à chaque mouvement de grève le même courrier du maire leur indiquant les modalités d’applications de la loi à Besançon.A la lecture de ce courrier récurrent, on est en droit de s’interroger sur la réelle volonté du maire, (donc de l’équipe municipale toutes chapelles confondues) de dépasser les clivages électoraux habituels en permettant vraiment aux parents d’utiliser les structures proposées de façon rationnelle, c'est à dire simple et efficace pour eux. Les parents doivent procéder à une inscription rapide de leurs enfants (entre 8 h 30 et 8 h 45) dans une des structure de quartier après avoir découvert si la classe de leur enfant est impactée par le SMA. Le service de cantine n’est pas assuré le midi (alors que tous les agents de restauration ne sont pas systématiquement en grève)
Plus déroutant est l’appel lancé par le premier magistrat qui « …fait appel au sens civique des parents et leur recommande dans la mesure du possible, de garder leurs enfants à la maison ce jour… »
Que signifie cette recommandation ? Le sens civique d’un maire n’est pas de demander à des parents de ne pas de mettre leurs enfants à l'école les jours de grève mais de leur dire comment il décline le SMA dans sa ville pour leur éviter les problèmes de garde et uniquement cela. Il y a dans cette demande un positionnement politique auquel la majorité gauche plurielle habitue désormais les bisontins, quelque soit leur vote de 2008. On ne compte plus les éditoriaux de BVV qui font allusion aux conséquences néfastes de la politique gouvernementale sur le quotidien des citoyens de notre ville.
Pas étonnant alors que des parents pour lesquels ce système est inapplicable se débrouillent par leurs propres moyens (de ce point de vue, ils sont donc considérés comme faisant preuve d’un sens civique aigu) ou demandent à des enseignants, réceptifs à leurs problèmes une garderie contrainte dans l ‘illégalité la plus totale.Ces derniers sont alors obligés d'expliquer le SMA par un écrit dans le cahier de liaison en indiquant que désormais, ils ne dérogeraient plus à la loi : « …merci de respecter cette règle dorénavant… » Combien d’écoles ont ainsi pallié l’insuffisance locale quelque peu partisane du maire ? Dans quelles conditions l’accueil a t’il été effectué ? Il faut remercier ces équipes pédagogiques qui ont compris la détresse des parents. Elles n’acceptent plus ces entorses ponctuelles alors que les jours de grève se sont multipliés ces dernières semaines.
Le faible taux d’occupation des structures disponibles pourrait alors s’expliquer par un système peu rationnel non utilisé par les parents.
Une centaine de manifestants ont construit un mur (non cimenté, c'est plus sympa...) devant les locaux de l’UPM. Ce genre d’action est exceptionnel dans notre ville. Si la réforme des retraites étaient au centre des slogans on pouvait aussi entendre des cris concernant la situation des Roms.Habituellement ce sont plutôt les agriculteurs qui sont coutumiers des constructions en parpaings devant les préfectures. Ces actions symboliques se produisent souvent lorsque les syndicalistes estiment se retrouver devant…un mur.
Le secrétaire général de l’UMP a déclaré « …je viens au local chaque jour pour répondre à mes mails…/…j’ignorais qu’il y avait cette manifestation… » (Est-Républicain) Il était bien le seul à l’ignorer : c’était annoncé un peu partout sur internet. Il faudra aussi lui dire qu’il n’est pas nécessaire de se déplacer pour lire ses mails on peut le faire avec de multiples outils, sans se déplacer physiquement (en période de pénurie de carburant, c'est mieux...) On pouvait lire sur des affichettes collées sur ce mur " local fermé pour insalubrité sociale"
Coïncidence ? A Bar-le-Duc des syndicalistes ont aussi construit un mur devant la porte de la permanence du Sénateur Gérard Longuet.